« Je suis passé de spécialiste de la famille royale à chroniqueur médical », plaisante l’auteur de Kate, le jour où… (éditions Fayard), au miro du «Buzz TV» sur Figaro TV. Si Bertrand Deckers  a longtemps été invité sur les plateaux de télévision pour raconter l’histoire de la famille royale britannique, c’est surtout pour l’état de santé de la Princesse de Galles qu’il s’exprime depuis un an. L’occasion pour le journaliste belge de raconter une anecdote, alors qu’une dame l’arrête dans la rue, et lui fait part de sa déception de ne pas avoir plus d’informations sur le cancer de la femme du Prince William, il lui annonce avec humour : «On va écrire un texto à la Princesse de Galles».

Mais l’écrivain dévoile surtout les coulisses du protocole mis en place en cas de décès de Kate Middleton . «Le protocole ne connaît pas l’approximation, on déteste improviser», déclare Bertrand Deckers avant d’ajouter : «Au pire moment où l’information du cancer a circulé, on a donné le nom de code avec une opération qui porte le nom d’un pont. C’est toujours comme ça, c’était “London Bridge” pour Élisabeth II en 2022. Pourquoi un pont ? Parce que c’est le passage d’une rive à l’autre, le passage de la vie à la mort».

Une déclaration d’amour

Selon l’ancien chroniqueur de Cyril Hanouna, «William a choisi ce nom d’“Operation Reading Bridge” parce que l’acronyme forme “ORB” (...), l’n des joyaux les plus précieux qui est remis dans la main du souverain lors de son couronnement. (...) C’est pour dire à Kate “S’il devait arriver le pire, je fais d’ores et déjà de toi une reine”». Une belle déclaration d’amour du Prince William à Kate Middleton.

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Si l’anticipation d’un tel événement peut choquer, il faut relativiser : tous les membres de la famille royale d’Angleterre, exceptés les enfants, se voient attriubuer un protocole en cas de disparition. L’objectif ? Ne pas être surpris par une disparition inattendue, comme ce fut le cas en 1997, lors du tragique accident de la princesse Diana. «Personne ne s’y attendait, il n’y avait pas d’opération organisée, on a dû prendre le modèle des obsèques de la Reine mère, ce qui fera dire à la mère d’Élisabeth II “j’assiste à mes propres funérailles”».

Kate Middleton, « l’anti-Diana »

Souvent comparée à la mère de William et Harry, Kate Middleton est pourtant à distinguer de Lady Di selon Bertrand Deckers : «Elle n’est pas du tout Diana, c’est l’anti-Diana, affirme-t-il. Mon enquête me permet d’avancer que si un jour, elle est reine d’Angleterre, ce sera grâce à Diana». Puis de poursuivre l’éloge de la Princesse de Galles : «William l’a choisie elle parce qu’il aime sa force, son équilibre, sa droiture, choses que n’avait pas Diana». Pour ce spécialiste des têtes couronnées, Kate Middleton «a révolutionné l’Histoire, elle sera un jour la première roturière à être Reine d’Angleterre».

Le métier de Bertrand Deckers a de l’avenir puisque, toujours selon cet expert, Kate Middleton a réussi «le tiercé gagnant» avec sa progéniture. L’aîné et héritier, George, est «un futur roi presque parfait», estime-t-il ; Charlotte, la cadette est à l’image de sa mère, «sublime, glamour (...) et déjà le plus beau parti du monde» ; et le dernier, Louis est «totalement rebelle et va passionner les magazines people».

Quant à Harry et Meghan, désormais citoyens américains, et dont chaque geste est scruté, Bertrand Deckers préfère en plaisanter : «moi qui les connais de mieux en mieux, “Dallas” à côté, c’est de la rigolade».