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«Ils sont arrivés comme des cow-boys» : une journaliste de France 2 porte plainte contre des agriculteurs

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Une journaliste de France 2 porte plainte contre des agriculteurs.

Une journaliste de France 2 porte plainte contre des agriculteurs. Capture écran

Alors qu’elle réalisait un reportage en Charente-Maritime auprès de militants «antibassines», elle a été bousculée et menacée. Le Syndicat national des journalistes a dénoncé «une grave entrave à la liberté d’informer».

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Une journaliste de France 2 a porté plainte ce mercredi 9 juillet après avoir été prise à partie par des agriculteurs lors d'un reportage en Charente-Maritime sur la dégradation de réserves d'irrigation contestées, pour lequel elle interrogeait un militant «antibassines».

Mardi à Ferrières, non loin d'une des retenues d'eau concernées, cette rédactrice du bureau de la chaîne à Poitiers et une JRI interrogeaient un porte-parole du collectif «Bassines Non Merci» (BNM), qui s'oppose à ces réserves d'irrigation dans la région.

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Quatre agriculteurs ont alors «déboulé comme des furieux dans des voitures en nous disant “Dégagez d'ici ou ça va mal finir”. C'était très violent», a relaté Anne Guillé-Épée à une correspondante de l'AFP.

«On a juste parlé fort. On était énervé.»

«Ils ont hurlé, en particulier sur Jean-Jacques Guillet (le militant de BNM, NDLR). Ils l'ont bousculé et mon genou a été heurté par le pied de la caméra. J'ai eu peur qu'ils nous tapent dessus. Nous avons dû remballer notre matériel et partir», a ajouté la journaliste qui a porté plainte pour menaces notamment.

«Ils sont arrivés comme des cow-boys», a abondé M. Guillet. «L'un d'entre eux était particulièrement excité, il voulait me “casser la gueule”, il m'a insulté, a essayé de me taper, a fait tomber mes lunettes, donné des coups de pied dans ma voiture. Les trois autres l'ont calmé».

Contacté par l'AFP, l'un des mis en cause a nié toute agression physique. «On a juste parlé fort. On était énervé, on y a été à quatre mais ce n'étaient que des mots», assure Jean-Philippe Rousseau.

«Un voisin nous a prévenus de la présence de M. Guillet, on est venu pour le faire dégager de là. Les journalistes étaient sur un chemin communal mais lui sur un terrain privé. Pour nous, c'était vraiment de la provocation qu'il vienne se faire filmer alors que juste avant, ils sont venus vandaliser nos réserves», a ajouté l'agriculteur.

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La dégradation, le week-end dernier, de quatre retenues d'eau servant à l'irrigation en Charente-Maritime, Charente et Vendée, a été revendiquée par un collectif d'opposants à la loi Duplomb adoptée mardi au Parlement, qui vise notamment à faciliter leur construction. «Ils se sont juste donné un autre nom», assure l'agriculteur en accusant BNM. Le Syndicat national des journalistes a dénoncé «une grave entrave à la liberté d'informer».

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