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La fiction sud-coréenne événement s’achève en apothéose dans un déchaînement de violence. Une fin où l’humanité reprend enfin ses droits.
Passer la publicité Passer la publicitéLancée en 2021, Squid Game a surpris le monde et étonné la critique. En quelques semaines, la saison 1 de la série sud-coréenne a conquis la planète pour culminer à plus de 270 millions de visionnages. La saison 2, diffusée en février dernier, a dépassé les 200 millions de vues. Et il ne fait guère de doute que la troisième et ultime saison, disponible depuis ce matin sur Netflix, égalera les précédentes en haut du classement.
À l’exception de Mercredi, la série dérivée de La Famille Addams et ses 250 millions de vues, toutes les autres sont reléguées à des années-lumière. Les meilleures saisons de Casa de papel, Lupin, Bridgerton ou Stranger Things ont réalisé entre 100 et 140 millions de visionnages. Si le monde entier s’est passionné pour cette histoire à la fois violente et réaliste, c’est aussi bien pour son esthétisme et sa réalisation que pour le message moderne qu’elle diffuse. Un message qui en dit long sur l’état des sociétés occidentales à l’heure du capitalisme roi, de la consommation débridée et de la mondialisation. Cette histoire de gens surendettés prêts, pour empocher le pactole, à tuer leur prochain dans des jeux aussi violents que cruels a touché le public grâce notamment à son acteur principal, l’incroyable Lee Jung-jae.
Un Emmy Award pour Lee Jung-jae
Celui qui incarne Gi-hun, le gentil loser devenu héros déterminé, a remporté pas moins de huit prix d’interprétation pour son rôle, dont le prestigieux Emmy Award du meilleur acteur de série en 2022. Également nommé aux Golden Globes la même année, Lee Jung-jae a réussi l’exploit d’installer la fiction sud-coréenne sur l’échiquier mondial du divertissement.
Dans cette saison 3, Gi-hun n’est plus que l’ombre de lui-même. Détruit psychologiquement par la mort de son meilleur ami et la duperie du joueur numéro 1, qui était en réalité le maître du jeu, il n’a plus rien du héros sauveur qu’il incarnait depuis son retour dans le « game » mortel. Désormais, le petit groupe de survivants doit affronter les trois derniers jeux sans son aide précieuse. D’autant plus que de nouveaux événements, des alliances inattendues et des trahisons imprévisibles vont tout remettre en cause. De leur côté le policier Jun-ho et sa bande de mercenaires poursuivent leur recherche acharnée de l’île sans se douter que le capitaine du bateau est en réalité à la solde de l’organisation criminelle qui gère les épreuves.
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Commencée dans le dur, l’ultime saison de Squid Game ne laissera pas les spectateurs indemnes tant l’histoire s’achève dans un torrent de violence émotionnelle sans pareil. Le stress et la tension sont omniprésents. Les dilemmes déchirants se succèdent et le sort réservé à certains personnages phares s’avère particulièrement bouleversant. À la façon d’un Game of thrones, on ne sait jamais qui va s’en sortir et qui va y rester. Le suspense est souvent oppressant, ce qui le rend redoutablement efficace.
Mais le véritable fil rouge de cette dernière saison, c’est l’humain. Ou plutôt cette humanité enfin revenue au cœur de ces joutes. Grâce à un élément qui va totalement changer la dramaturgie du jeu, la série parvient à conclure en beauté un récit souvent douloureux. Et comme Game of thrones, encore, ou d’autres fictions entrées dans le cœur du public, la fin pourrait ne pas plaire à tout le monde. Le signe que Squid Game fait bien partie des plus grandes.