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« Quand Pablo devient Picasso », histoire d’une métamorphose

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Picasso à Vallauris en 1954.

Picasso à Vallauris en 1954. PIERRE MEUNIER / AFP

Passionnant documentaire de la série « La Grande Expo » pour le Figaro TV, qui retrace l’émergence de ce phénomène de l’art moderne.

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Comment le fils de Don José Ruiz y Blasco, peintre académique, professeur et aficionado, va déterminer le destin extraordinaire de son fils unique, né Pablo Diego José Francisco de Paula Juan Nepomuceno María de los Remedios Cipriano de la Santisima Trinidad Martir Patricio Ruiz y Picasso, le 25 octobre 1881 à Malaga ? C’est déjà de l’histoire de l’art. Le père, un fanatique de la corrida, emmène le fils régulièrement aux arènes municipales et cette passion paternelle devient un thème récurrent des leçons de peinture. Il habitera tout son monde d’artiste, comme le met en évidence « Éros dans l’arène de Picasso », exposition de l’été du Musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence, jusqu’au 21 septembre. « L’œuvre monumental de Picasso est tout entier traversé par le taureau, son animal “totémique”, souvent associé à la femme. L’examen de ce double thème dans toutes ses variations contribue à déjouer les préjugés portant sur leur sujet, comme sur leur créateur », souligne sa commissaire Annie Maïllis, Arlésienne de souche.

Le documentaire d’Yves Demeulandre et Jessica Piersanti, Quand Pablo devient Picasso, enquête sur ce phénomène andalou qui donne naissance à l’art moderne et qui deviendra le peintre le plus célèbre du monde. Parce que sa première diffusion date d’octobre 2014, ce documentaire est devenu historique. Il donne la parole à Brigitte Léal, qui fut le pilier des collections d’art moderne à Beaubourg, à Pierre Daix, écrivain et ami de Picasso, ici dans sa dernière année, à Cécile Debray, alors conservatrice au Centre Pompidou, aujourd’hui présidente du Musée Picasso de Paris. Le jeune Pablo a une perception très personnelle du monde qui l’entoure, disent-ils. Souvent, il part seul pour de longues promenades à travers Malaga, découvre le monde fascinant des gitans au château du Gibralfaro, forteresse construite au XIVsiècle par Yusuf Ier de Grenade, son « premier monde sauvage » qui parle de tout un pan du passé refusé de l’Espagne, celui des exclus, des marginaux, des mendiants de la cathédrale de Malaga. Dans l’œuvre peint de Picasso, « il y aura toujours un ailleurs ».

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Le futur Picasso n’a que 8 ans et demi lorsqu’il réalise son premier tableau, Le Petit Picador jaune, au trait incertain mais à la vision précoce. « Ce qui est stupéfiant, c’est qu’il se pose des problèmes picturaux qui ne sont pas de son âge, architecture, visages », souligne Pierre Daix dont on perçoit l’adoration pour le maître. L’arrivée à 10 ans à La Coruna, ville alors austère de la côte atlantique en Galice, est un très brutal dépaysement. Nouvelle terre sans soleil, sans corrida, sans amis. Don José tombe dans la mélancolie. Pablo est stimulé par la côte sauvage des rias, il dessine plus que jamais. À 14 ans, il achève, avec une rapidité incroyable, un tableau de pigeons de son père et dépasse ainsi son modèle. Don José comprend ce qui le sépare de son fils, le talent. Il lui donne sa palette, ses pinceaux, ses couleurs.

En avril 1895, toute la famille de Picasso s’installe à Barcelone. Don José inscrit Pablo au cours de dessin dans l’institution où il est professeur. Pablo est le plus jeune, les autres élèves ont 5 ou 6 ans de plus que lui. « Malgré sa jeunesse, il est d’emblée celui qui domine les autres, il est respecté pour cela et pour sa façon de cannibaliser tous les maîtres du passé pour les transformer en œuvres de Picasso », analyse Brigitte Léal avec le sourire. À 15 ans, il signe son premier tableau de salon au sujet bien académique, Première communion : Pablo Ruiz Picasso, soit du nom de son père et de sa mère. De professeur à modèle, le père, long mélancolique à la barbe rousse, est présent dans toutes ses premières compositions. À 15 ans seulement, il reçoit une médaille d’honneur à l’Exposition nationale des Beaux-Arts. La légende est née.

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