«Shanana.» Un générique qui résonne dans la tête de toute une génération. Après seize ans d’absence, «Intervilles» revient sur France 2 dès le 3 juillet prochain. Et si l’émission emblématique est de retour, c’est sous une toute nouvelle mouture. Exit les vachettes mais aussi l’inoubliable générique. Faute d’avoir obtenu les droits, la musique s’est réinventée.

Pourtant, l’équipe de «C à vous» ne l’a pas entendu de cette oreille. Et c’est le fameux «shanana» qu’ils ont lancé ce vendredi 27 juin lors de l’entrée en plateau de deux des présentateurs du programme, Nagui et Bruno Guillon. Les deux hommes animeront, accompagnés de quatre autres personnalités (Valérie Bègue, Camille Cerf, Yoann Riou et Magali Ripoll), la version 2025. Et si l’animateur de Fun Radio s’est laissé aller , Nagui a effectué un rappel à l’ordre.

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«Ce n’est pas la bonne musique», a-t-il lancé à deux reprises, levant son index à la manière d’un instituteur. «Oh la la ! Le rabat-joie !» s’est écriée Anne-Elisabeth Lemoine avec autodérision, alors debout pour les accueillir. Piqué par ce choix éditorial, Nagui a tenu à souligner à quel point ils avaient travaillé sur le nouveau générique. Et après être revenu sur cette volonté de l’homme de télévision de faire renaître de ses cendres le programme, le sujet musical est revenu sur le tapis.

«Bon, on n’a pas mis le bon générique quand vous êtes entrés», a repris Babeth Lemoine en grimant grossièrement le ton de l’animateur. Une caricature qui n’était pas tout à fait au goût de Nagui qui ne s’est pas gêné pour le partager. «Très mauvaise imitation», a-t-il lancé en prenant un air vexé qui cachait en réalité beaucoup d’autodérision. Pierre Lescure a repris la parole en lançant le «vrai» générique composé par Dorian Lux, petit-fils du créateur d’«Intervilles», Guy Lux. «Le duo Ofenbach était venu dans Taratata. En préparant l’interview je vois ce lien ADN avec Guy Lux. J’y avais fait une petite allusion parce que ce n’était pas le propos dans Taratata. Mais je le rappelle au moment où “Intervilles” se décide et je lui demande si ça l’intéresse. [...] Il était bouleversé. »