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NOUS Y ÉTIONS - Mercredi soir, à la Halle Saint-Jacques à Bâle, se tenait la répétition générale de la deuxième demi-finale du concours. La Française s’est notamment produite sur la scène.
Passer la publicité Passer la publicitéDe notre envoyée spéciale, à Bâle, en Suisse,
À trois jours de l’Eurovision 2025, les répétitions vont bon train à Bâle, lieu où se déroule cette édition. Ce mercredi soir, dans l’enceinte de la Halle Saint-Jacques, l’heure est au filage de la deuxième demi-finale qui se tient le lendemain (retransmise en direct sur France 4). Au terme de cette soirée, six pays seront éliminés. Louane, la représentante française, s’est produite, en onzième position, pour présenter sa chanson Maman. Mais sans aucun enjeu. Pour rappel, la France est chaque année qualifiée pour la finale puisqu’elle fait partie des pays du «Big Five». à l’origine du concours européen.
L’occasion pour le public présent dans la salle, dont Le Figaro faisait partie, de découvrir la mise en scène complète de la chanteuse de 28 ans. Jusqu’alors, seulement 30 secondes avaient été diffusées. Louane, révélée il y a douze ans dans «The Voice» sur TF1, commence sa prestation à terre, sur un tapis de sable. Du faux. Il s’agit en réalité de microfibres de lièges projetées au sol et dans l’air. Sur le premier refrain, la musicienne, habillée d’une longue robe noire en dentelle, se lève avant de s’agenouiller à nouveau.
Pour cet effet tempête de sable autour d’elle, une machine a été installée au-dessus et tourne. Une autre est positionnée à l’arrière. Louane, de son côté, suit sans cesse la caméra sur scène du regard. L’émotion est palpable. Dans la salle, le public retient son souffle. Un seul détail semble avoir perturbé celle qui est aussi comédienne : les grains de liège projetés de part et d’autre et qu’elle a par mégarde avalés pendant qu’elle interprétait le morceau. À la fin, Anne Peichert de son vrai nom n’a pas pu s’empêcher de tousser.
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Plusieurs autres artistes marqueront les esprits durant cette soirée comme l’Australien Go-Jo, particulièrement déjanté sur son Milkshake Man. Les spectateurs scandent déjà les «Yum Yum» du pont de la chanson. Dans un tout autre registre, la Luxembourgeoise Laura Thorn, sur un morceau en français, rend hommage à France Gall qui, en 1965, avait remporté pour le Grand-Duché le concours avec Poupée de cire, poupée de son. Cette année, la chanson s’appelle... La poupée monte le son !
On retient également la candidate grecque, sosie de Nana Mouskouri, qui change de robe en pleine chanson ou encore Yuval Raphael, l’Israélienne, survivante de l’attaque du 7 octobre, chaudement applaudie à la fin de son émouvante prestation dans un escalier en verre. Une réaction qui contraste avec celle de l’an passé face à la candidate Eden Golan, copieusement sifflée lors de la finale.