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Sur le Figaro TV, Guyonne de Montjou invite ses invités à la confidence sans verser dans l’indiscrétion. Alain Minc s’est prêté à l’exercice.
Passer la publicité Passer la publicitéDévoiler une facette méconnue d’une personnalité. Telle est la volonté de Guyonne de Montjou dans « Libre à vous », rendez-vous hebdomadaire sur Le Figaro TV. « Le temps de cette émission est consacré à chercher les lignes directrices d’une vie, d’un itinéraire, il y a souvent cette espèce d’épiphanie », souligne la présentatrice, diplômée de Sciences Po et du Celsa. C’est le cas avec l’invité du jour, le conseiller politique, essayiste et dirigeant d’entreprise Alain Minc.
« À chaque fois, il y a quelque chose d’assez juteux, d’assez inattendu entre deux personnes qui se rencontrent », constate Guyonne de Montjou. Apolline de Malherbe, Bernard-Henri Lévy, Nicoletta ou Katherine Pancol… Les invités viennent de tous horizons avec, le plus souvent, une grande sincérité. « Je suis étonnée que les gens ouvrent à ce point leur cœur. Ça me réconcilie beaucoup avec cette humanité qu’on dépeint dans les médias », note la journaliste. Son moteur ? « Je suis authentiquement curieuse de l’autre. » Mais attention, ici, il n’est pas question d’indiscrétion. « J’ai envie de respecter des règles de vie, explique-t-elle. L’idée est de déceler la façon dont, par exemple, ces personnalités ont été élevées ou ont évolué, une ligne directrice qu’elles pourraient me transmettre pour mieux vivre ou comprendre le monde. »
50 ans de mariage pour seul diplôme
Cette ligne, chez Alain Minc, essayiste et conseiller politique, tient en son « seul diplôme important » : ses cinquante ans de mariage avec son épouse, avec laquelle il a eu trois enfants. « Il m’a dit qu’il l’avait fait avec sérieux », partage la journaliste. De la même manière que sa flamboyante carrière. « Finalement, on passe assez vite sur les raisons objectives de son génie. On s’attarde davantage sur ce qui fait qu’un itinéraire est plus ou moins respecté dans ses lignes, dans sa cohérence », ajoute-t-elle, en se remémorant les 26 minutes d’entretien. Bien que l’exercice marque par sa fluidité, une préparation en amont est nécessaire. « Je m’amuse vraiment à rentrer dans un personnage, à me mettre à sa suite, au plus près de sa petite musique interne », livre Guyonne de Montjou.
À 76 ans, l’homme semble se libérer d’une série de codes, répondant peut-être à un besoin de vérité. « Un désir d’émulation intellectuelle », précise la journaliste, qui l’a interrogé tant sur sa vie privée que sa vision de la politique française et internationale. Cette invitation à la transparence est encouragée par l’atmosphère qui règne dans le studio d’enregistrement. « Nous sommes deux, sans portable, sans intrusion, comme dans une petite bulle », se réjouit Guyonne de Montjou. Au point d’oublier par moments les caméras et micros pour laisser toute la place à l’instant.
Une spontanéité qui signe le style de la présentatrice. Laquelle, sans aucun doute, a le don d’instaurer un climat de confiance avec son invité. Même quand le dialogue semble avoir du mal à s’établir. Ainsi, Alain Minc, fin tacticien, affirme d’entrée sa position lors de ce face-à-face en s’opposant à la traditionnelle citation affichée en début d’émission. Pourtant, au fil des minutes et des questions posées, le conseiller politique met de côté sa retenue pour s’ouvrir et jouer le jeu de la confidence devant la sincérité affichée par Guyonne de Montjou.