Laurent Ruquier Capture d'écran RTL

Avec le temps va, tout s’en va, mais pas les questions sur Catherine Barma . Invité d’« On refait la télé », sur RTL, samedi 31 mai, Laurent Ruquier a été interrogé sur le procès qui l’a opposé à son ancienne productrice historique. Une « histoire ancienne » dont il ne souhaite désormais « plus entendre parler », qui a alimenté la chronique jusqu’à la confirmation en appel de sa condamnation à lui verser 1,5 million d’euros.

À Eric Dussart qui s’enquiert de leurs relations, Laurent Ruquier  répond : « Je ne l’ai jamais revue depuis, donc je ne peux pas vous répondre. Je serais curieux de savoir comment elle réagirait si l’on se croisait un jour dans la rue (...) La procédure est terminée, j’ai payé, je ne veux plus en entendre parler. » Il ajoute avec un brin de malice : « Je lui ai donné son argent pour ses vieux jours, elle n’a plus qu’à en profiter. »

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La fin d’un tandem

Laurent Ruquier, qui s’apprête à rejoindre la chaîne T18, donne par la suite des précisions : « J’ai dû rembourser quinze ans de best of de l’émission, parce que ce n’était pas écrit dans les contrats qu’il fallait que je touche la moitié des bénéfices. La justice a considéré que comme ce n’était pas écrit, il fallait que je rembourse. (...) Humainement, c’est dégueulasse. Professionnellement, elle a su faire. »

Catherine Barma a produit pendant 14 ans « On n’est pas couché », l’ancien talk-show de Laurent Ruquier, lancé en 2006 sur France 2, et plusieurs autres émissions avec l’animateur (« On a tout essayé », « On ne demande qu’à en rire », etc.). Le puissant tandem s’était séparé en très mauvais termes : le présentateur avait décidé d’arrêter ONPC et fait appel à un autre producteur pour une nouvelle émission.

Après des amabilités adressées par médias interposés, Laurent Ruquier avait saisi le premier le tribunal de commerce de Paris, réclamant à Catherine Barma plus de 300.000 euros en tant qu’ancien coproducteur d’ONPC. De son côté, Catherine Barma a réclamé que Laurent Ruquier partage les frais engendrés par l’arrêt du talk-show, à l’origine du licenciement d’une trentaine de personnes.

«Je me suis bien fait avoir»

La société de Laurent Ruquier a été condamnée à verser 780.340 euros de dommages et intérêts à celle de Catherine Barma « du fait de l’insuffisance du préavis de rupture ». La cour d’appel l’a en outre condamnée à verser environ 450.000 euros au titre d’« indemnisation des licenciements économiques causés par la brutalité de la rupture ».

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Elle s’est également penchée sur d’autres sommes en jeu entre les deux anciens partenaires. À ce titre, le taulier des « Grosses Têtes » a dû verser près de 620.000 euros à Catherine Barma, qui lui devait de son côté plus de 380.000 euros. Avec le sens de la formule qui lui appartient, l’animateur que l’on verra très bientôt à la tête d’un talk-show culturel avait commenté ainsi la décision de justice : «Je me suis bien fait avoir contractuellement par madame Barma. »