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À la rentrée, la journaliste va succéder à Anne-Sophie Lapix au journal télévisé tout en continuant à présenter tous les samedis soir «Quelle époque !».
Passer la publicité Passer la publicitéSon nom a souvent été cité mais personne n’a vraiment imaginé que ça puisse être elle. Pourtant Léa Salamé a accepté de succéder à Anne-Sophie Lapix à la présentation du journal de 20 heures. Jeudi, la journaliste a annoncé son départ de la matinale de France Inter pour se consacrer pleinement à sa nouvelle mission. Un choix qui n’a pas été facile après onze ans dont huit passés aux côtés de Nicolas Demorand.
«C’est vertigineux, a-t-elle confié à nos confrères de La Tribune dimanche . Ça m’est arrivé plusieurs fois de me réveiller en pleine nuit en me disant : “Tu es complètement folle, tu ne peux pas faire ça”. C’est la plus belle expérience professionnelle de ma vie, et Nicolas Demorand ma plus jolie rencontre. Rompre ce “couple” me semblait impensable», a-t-elle ajouté. Mais après onze ans dont huit passés aux côtés de son confrère, Léa Salamé a estimé être «arrivée au bout d’un cycle». «Et j’avais besoin de relever de nouveaux défis. J’étais traversée par des vents contraires.»
D’autant plus que la journaliste a reçu une proposition qui ne lui a pas facilité la tâche. En effet, BFMTV a tout fait pour la recruter et lui a proposé un véritable pont d’or. «J’ai été très tentée de rejoindre BFMTV, ou l’on me proposait d’animer un late show quotidien, a-t-elle avoué. C’est une chaîne de qualité que j’apprécie beaucoup. Le projet de Rodolphe Saadé (propriétaire de la chaîne d’information en continu, NDLR) est extrêmement ambitieux et j’aime son énergie.»
C’est alors que France Télévisions a joué son va-tout pour la convaincre de rester. «Avec Stéphane Sitbon-Gomez (directeur des antennes et des programmes, NDLR), on a beaucoup discuté depuis quelques mois et évoqué plusieurs projets. Et ce n’est qu’à la fin que le JT s’est imposé comme une évidence. Il y a encore une semaine, je n’imaginais pas présenter le 20 heures !», a-t-elle affirmé. Mais surtout, Léa Salamé a obtenu de la part de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, la garantie de poursuivre «Quelle époque !». «C’est notre “bébé” avec le producteur Régis Lamanna-Rodat. J’aime tellement cette émission depuis trois ans», a-t-elle rappelé avant d’admettre : «Faire appel à moi pour le 20 heures est un choix très audacieux. Ce n’est pas classique, n’est-ce pas ?»
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Depuis sa nomination à la présentation du journal de 20 heures, une problématique n’a de cesse de se poser. En effet, Léa Salamé est en couple avec Raphaël Glucksmann. «Il est député européen depuis six ans et cela ne m’a pas empêché de présenter “L’Émission politique” pendant cinq ans, de faire l’interview du 14 juillet, le débat de l’entre-deux-tours en 2022 ou d’avoir tous les politiques au micro le matin sur France Inter», a-t-elle rappelé soulignant n’avoir jamais ressenti dans les yeux des politiques qu’elle a reçus qu’ils la prenaient pour «la femme de...» mais comme «une journaliste comme une autre».
Et si son compagnon se présentait à l’élection présidentielle de 2027 ? «Il est évident que, dans ce cas-là, je me mettrais en retrait, a-t-elle assuré. Comme j’ai pu le faire déjà à deux reprises sur France Inter lorsqu’il était candidat aux élections européennes.»