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L’animateur, commentateur sportif et comédien était l’invité de Frédéric Lopez dans «Un dimanche à la campagne» aux côtés de l’écrivain David Foenkinos et de l’actrice Julie Ferrier.
Passer la publicité Passer la publicitéLe grenier où il est de bon ton de partager ses souvenirs d’enfance. Frédéric Lopez est de retour ce 22 juin avec un nouvel épisode inédit de son émission «Un dimanche à la campagne». Et pour l’occasion, l’écrivain David Foenkinos, l’actrice Julie Ferrier et l’animateur Gérard Holtz se sont prêtés aux règles d’un week-end introspectif proposé par le journaliste.
Et c’est Gérard Holtz qui a amorcé ces témoignages par celui de son enfance, marquée par la maladie. «J’ai attrapé la primo-infection c’est-à-dire la tuberculose pour les enfants, en gros de 9 ans à 11 ans. Là je dois avoir onze ans et demi au moment où je sors du préventorium», a-t-il lancé, non sans une certaine émotion. Et de poursuivre en expliquant les causes de cet état de santé critique.
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«Ce qu’il s’est passé, c’est que mon grand-père m’emmène au bois de Vincennes faire de la balançoire. Je glisse sous la balançoire, je suis scalpé. Complètement scalpé, c’est-à-dire que j’ai la peau qui partait en arrière», explique-t-il tout en mimant le geste au niveau du sommet de son crâne. «Mon grand-père arrive, il me remet les cheveux comme ça. J’ai encore la cicatrice», déclare-t-il en baissant sa tête vers ses camarades pour leur montrer. Et de continuer son bouleversant récit : «J’ai tellement perdu de sang que j’étais très faible et j’ai attrapé la tuberculose pour les enfants.» Le petit garçon passe ainsi deux ans de sa vie dans un préventorium, soit un établissement de cure pour des personnes menacées de tuberculose, en Corrèze enchaînant la prise d’antibiotiques. «Là j’ai vraiment failli mourir», confie-t-il avant de donner des détails sur son lieu de vie, peu réjouissant, de cette époque-là.
«Je la voyais comme une fée»
«C’était comme une pension médicalisée, un ancien couvent avec une énorme église, des murs gris, extraordinairement austère. Avec des gens gentils, mais c’est vrai que quand on est gamin comme ça, on se dit : “Mais qu’est-ce que je vais devenir ? Combien de temps ?” Je ne voyais plus du tout la sortie», se souvient-il. Et au milieu de toute cette détresse, Gérard Holtz garde tout de même en mémoire une personne qui illuminait ces passages à vide. «Une infirmière venait me tenir la main la nuit quand j’avais des fièvres ou des choses comme ça. Je me souviens de ça», admet-il un sourire nostalgique aux lèvres. «Je devais être amoureux d’elle déjà, je la voyais comme une fée qui venait la nuit me tenir la main en me disant que j’allais m’en sortir. J’étais presque dans un rêve.»
Toute la douceur et l’attention du personnel soignant ne pouvaient cependant pas combler l’absence de ses parents. «Je les ai toujours appelés Mamouchka et Papouchka. Je me demandais : “Mais ils vont venir quand ? J’en ai besoin, c’est physique. C’était terrible”. J’ai été soigné mais ça a duré deux ans, deux ans sans mes parents», déplore-t-il tout en expliquant que le trajet jusqu’au centre de cure coûtait trop cher pour sa famille. «Ils n’avaient pas de sous. Ils sont venus une fois.»
Une fois soigné, Gérard Holtz est finalement récupéré par ses parents et consulte un médecin qui va dresser un diagnostic qui va bouleverser son enfance. «Il dit à mes parents : “Vous voyez comment il est rachitique celui-là, jamais il ne pourra faire de sport de sa vie”. Non seulement je ne l’écoute pas mais en plus c’est une révolte. Je me dis qu’il a tort et qu’il aura tort toute sa vie. Je sors du préventorium et la vie commence», tranche-t-il. Il deviendra finalement un animateur télé et commentateur sportif emblématique du PAF.