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CRITIQUE - La comédie policière de TF1 fait son retour pour une ultime saison dans laquelle Morgane et Karadec découvrent les joies et les affres de la parentalité.
Passer la publicité Passer la publicité« Je m’appelle Morgane Alvaro, je suis consultante à la police de Lille, et les 24 heures que je m’apprête à vivre vont être les plus longues de ma vie. » La voix off fort reconnaissable d’Audrey Fleurot. Le décompte des secondes qui s’affiche. Double écran. Des images nocturnes où l’on découvre les visages de Morgane et de Karadec (Mehdi Nebbou) empreints d’angoisse… La saison 5 de HPI débute de façon moins drôle et décalée que les précédentes sur TF1. En mode 24 heures chrono revendiqué, qui préfigure la teneur sombre de cet épisode tendu, porté par un crime et un kidnapping.
« Nous avions envie d’une référence très américaine et de la confronter à HPI, qui se situe à Lille, dans un contexte très français. Il est cocasse de parodier les USA alors que le remake américain (High Potential , sur Disney+, NDLR) vient d’arriver. Et nous nous demandions à quoi ressemble la vie de deux jeunes parents qui ne sont pas compatibles dans leur façon de gérer les choses… », s’amusent les producteurs (Septembre et Itinéraire).
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Couper le cordon
Il y a en effet une crise bien plus grave pour Morgane et Adam, désormais colocataires : le quotidien de géniteurs d’un bébé de 3 mois, rendu encore plus « cataclysmique » avec la grève de la crèche alors que leur congé parental s’achève. La reprise s’annonce difficile. D’autant que le duo, toujours en mode chien et chat, et toujours en se vouvoyant, ne manque pas de s’écharper sur l’éducation de l’enfant. « Si chacun amène sa saleté, c’est la fête au microbe », lance Karadec, agacé qu’on ne porte pas de chaussons dans son intérieur. Alors qu’il lui reproche son absence aux fourneaux, Morgane réplique : « Le repas, c’est mes seins, je cuisine H 24 ! »… Et super-poulet devenu super-papa de s’inquiéter, dans le feu de l’action : « S’il m’arrive quelque chose, surtout pas d’écran avant 4 ans ! »
« Ils n’accusent pas le coup de la même façon, d’autant que c’est le premier enfant de Karadec, analyse Audrey Fleurot. Par ailleurs, Morgane a toujours été un boulet pour lui, se pointant sur les scènes de crime avec ses mômes parce qu’elle était dans des galères de garde. Le rapport s’inverse et c’est joli que ce soit elle qui le pousse à couper le cordon. Ils n’ont pas la même approche pédagogique, il veut faire comme dans les livres, elle est archi-rodée et tout-terrain. » Mehdi Nebbou le concède, son personnage n’a jamais été aussi dépassé : « On sait qu’Adam est psychorigide, hypocondriaque. Il le devient plus encore quand il s’agit de son enfant. Leur relation, c’est l’ordre et l’anarchie. Or, l’anarchie s’est installée chez lui ! Mais cela laisse aussi place à une intimité nouvelle entre eux. Ils sont beaucoup plus amoureux qu’ils ne l’ont jamais été. Ça m’a plu… » S’avoueront-ils pour autant enfin leurs sentiments ?
Gilles (Bruno Sanches), lui, est toujours sur son petit nuage avec Afida (Myra Tyliann). Une love story un rien trop débordante pour Daphné (Bérengère McNeese), qui va connaître une crise spirituelle après une rencontre avec une voyante. Le père de Morgane (Patrick Chesnais) fait son retour… Tous les ingrédients sont à nouveau réunis pour que cette nouvelle saison de HPI soit un succès mérité. Des sentiments contrariés – ou pas ! –, de la tendresse pour les personnages, le délire des petits flashs qui retranscrivent les intuitions et l’univers mental de Morgane, des dialogues jubilatoires, des intrigues bien tournées… Avec, comme l’an passé, une diffusion en deux temps : première salve d’épisodes à partir du 15 mai, la suite à la rentrée !