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VIDÉO - La journaliste faisait ses adieux à la matinale de France Inter et a évoqué, dans une interview menée par Charline Vanhoenacker, quelques-uns de ses moments de solitude.
Ce jeudi 3 juillet, la matinale de France Inter avait une saveur toute particulière pour Léa Salamé . La journaliste coanimait, en effet, pour la dernière fois ce rendez-vous avec son ami Nicolas Demorand avant de rejoindre France 2 afin de présenter le journal de 20 Heures à partir du 25 août.
L’animatrice a débuté par un long discours de remerciements et d’adieu peu après huit heures durant lequel elle a notamment livré un vibrant hommage à son comparse.
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Puis, la matinale s’est poursuivie de manière normale... jusqu’à 9 h 20, horaire du deuxième invité de Léa Salamé qui devait être le romancier Cédric Sapin-Defour, auteur du livre Son odeur après la pluie (Stock).
« Votre invité ma chère Léa n’est pas arrivé au studio et il n’arrivera pas. Merci à Cédric Sapin-Defour qui est dans la confidence et que l’on recevra dès la rentrée car, aujourd’hui, Charline votre invitée est journaliste...», a débuté Nicolas Demorand. « Vous m’avez menti, j’avais préparé toute l’interview pour fêter l’arrivée de son bouquin... », s’est insurgée Léa Salamé.
Puis, Charline Vanhoenacker a, en effet, pris les commandes du programme pour réaliser une interview surprise de la journaliste. « Bonjour, dans quarante minutes vous allez tourner la page d’une décennie sur France Inter pour présenter le 20 Heures de France 2... Je sens qu’on va vivre un moment de radio Léa », s’est amusée la présentatrice avant de lancer la première offensive de son entretien décalé.
« Et si vous étiez un tabouret, un camembert, une affaire judiciaire impliquant Nicolas Sarkozy, vous seriez qui, vous seriez quoi Léa Salamé ? », l’a-t-elle questionnée. « L’affaire Bettencourt. Un tabouret, quel tabouret ? Un tabouret jaune. Et un camembert, je ne sais pas, je ne serais pas un camembert, je serais un chèvre », a-t-elle répondu.
« Et un livre ? », a renchéri Charline Vanhoenacker. « Céline, le voyage au bout de la nuit ou Casanova, histoire ma vie, je n’ai pas réfléchi, c’est spontané. » « Et un moment de grâce à l’antenne ? » « La démission de Nicolas Hulot. Ça va faire plaisir aux réseaux sociaux », a expliqué, mutine, Léa Salamé.
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« Si vous étiez à ma place, qu’est-ce que vous poseriez comme première question à Léa Salamé ? », l’a relancée l’humoriste. « Pourquoi tu pars ? Quand est-ce que tu as pris ta décision ? Pourquoi tu as fait ça », a répondu la journaliste. « Et ? » « Parce que, quand on aime, il faut partir, ça, c’est Blaise Cendrars je crois ».
Charline Vanhoenacker a poursuivi en déroulant la biographie de Léa Salamé. « Vous avez débuté à Public Sénat, vous êtes passée par France 24, ITélé, vous arrivez le samedi soir chez Laurent Ruquier en même temps que le 7 h 50 d’Inter ensuite vous co-présentez la matinale avant d’aller au “20 heures” de France 2. Léa, est-ce que vous avez déjà connu des moments de loose ? », lui a-t-elle demandé.
« Il y en a eu plein. Déjà le moment de grâce a été un gros moment de loose. Et puis, il y a eu plein d’interviews où j’ai eu des moments de loose, que j’ai ratés et où mes questions étaient nulles, où l’invité ne m’a calculé, où j’étais à côté de la plaque. Je pense à Alain Juppé dans une émission politique sur France 2, je pense à Michel Onfray dans “On n’est pas couché” », a-t-elle confié.
Charline Vanhoenacker l’a alors relancée sur Alain Juppé. « Que s’est-il passé ? », a-t-elle interrogé. « Avec Juppé, c’était terrible, je venais d’arriver sur l’émission politique avec David Pujadas, je lui posais des questions il ne me calculait pas. Et c’était... Je voulais faire un peu la maligne, trouver des phrases un peu virevoltantes et sexy - comme quelqu’un avait dit en parlant de moi - et c’était complètement à côté de la plaque », s’est-elle rappelée.
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Charline Vanhoenacker a ensuite lancé un medley comprenant quelqu’un uns des lancements de Léa Salamé face à des invités prestigieux, de Robert de Niro à Cate Blanchett en passant par Bill Gates mais aussi certains des moments forts du rendez-vous matinal.
Née à Beyrouth, arrivée en France à 5 ans puis naturalisée française à 10 ans, Léa Salamé va prendre les rênes du JT de France 2. « Arriver au 20 Heures de France 2, est-ce que ce ne serait pas comme une deuxième naturalisation ? », a demandé Charline Vanhoenacker à la journaliste. « Il y a un symbole, moi je ne le voyais pas. C’est une institution le 20 Heures, même la matinale d’Inter est une autre institution et c’est vrai que je suis née ailleurs et, quand on a été naturalisée à l’âge de dix ans, ça n’était pas écrit que je doive faire le 20 Heures ou la matinale d’Inter ».
L’interview s’est close avec l’arrivée d’Arthur Teboul et Sébastien Wolf du groupe Feu! Chatterton pour entonner deux chansons. « Je suis tellement gâtée ! », a conclu Léa Salamé.