Europe 1 avec AFP 19h47 . le 29 mai 2025 . 1 min

Les zones à faibles émissions (ZFE) pourraient bientôt disparaître.

Les zones à faibles émissions (ZFE) pourraient bientôt disparaître. © Thomas SAMSON / AFP

La mairie de Paris s'insurge contre la suppression des zones à faibles émissions. Une mesure qu'elle juge pourtant "essentielle" et demande au gouvernement ainsi qu'au Parlement de les "rétablir". "Les ZFE sont un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l'urgence climatique".

La ville de Paris a demandé jeudi au gouvernement et au Parlement de "rétablir" les zones à faibles émissions (ZFE), une "mesure essentielle" qui restreint la circulation des véhicules les plus polluants dans les grandes agglomérations et dont la suppression a été actée mercredi par les députés.

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"Alors que la pollution de l'air cause plus de 8.000 décès prématurés chaque année en Ile-de-France, les ZFE sont un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l'urgence climatique", a souligné la ville dans un communiqué, appelant "à rétablir cette mesure essentielle".

"Supprimer les ZFE, c'est renier des années d'efforts"

Saisie du projet de loi de "simplification", l'Assemblée nationale a approuvé mercredi la suppression de ces zones, initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, et excluant de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants, identifiés par les vignettes Crit'Air 3 ou plus selon les villes.

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"Supprimer les ZFE, c'est renier des années d'efforts, fragiliser les villes engagées et envoyer un signal de recul inacceptable", a dénoncé la mairie de Paris. "Ce recul fait suite à une longue série de reculs très préoccupants pour la santé de la population et notre environnement", a-t-elle ajouté, rappelant que la politique "de réduction de la voiture" à Paris avait permis de diviser "par deux la pollution en 20 ans".

"Quand les villes agissent, les résultats sont là", insiste la mairie. David Belliard, adjoint à la maire de Paris notamment en charge des transports, a lui fustigé sur X un "décision stupide" et "injuste" des parlementaires, arguant que ce sont "les plus pauvres qui meurent de la pollution de l'air".

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