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Le monstre MAGA (Make America Great Again) s’est retourné cette semaine contre son créateur, Donald Trump, après que le département américain de la Justice a publié lundi une note affirmant que le pédocriminel Jeffrey Epstein n’a finalement jamais tenu de « liste de clients » et qu’il s’est bel et bien suicidé dans sa cellule, en 2019, quelques jours avant le début de son procès.
L’existence d’un tel document alimente depuis des années une théorie complotiste voulant que le gouvernement tente de masquer les activités de trafic sexuel du célèbre financier pour protéger des « grands et puissants » qui en auraient largement profité. Ces personnes sont généralement associées aux courants démocrate et progressiste américains.
La mort du financier déchu et ex-ami des vedettes et des politiciens fait également l’objet de conjectures à propos d’un meurtre maquillé pour assurer la protection de ces mêmes puissants.
Malgré ses liens étroits avec Jeffrey Epstein dans les années 1990, Donald Trump a fait campagne en promettant à cette « complosphère », qui soutient son ascension depuis ses premières heures en politique, de lever définitivement le voile sur toutes ces dissimulations alléguées, et ce, en publiant l’ensemble des documents détenus par les agences policières et la justice américaines.
« Dissimulation »
« Je vais vomir », a déclaré le commentateur d’extrême droite Alex Jones, figure forte de la branche complotiste du mouvement MAGA, dans une vidéo tournée depuis le volant de sa voiture. « J’ai vraiment besoin que le gouvernement Trump réussisse à sauver ce pays. Mais là, devant une chose pareille, je suis déchiré », a-t-il ajouté à propos de la note publiée par la secrétaire à la Justice, Pam Bondi. « Maintenant, avec ça, le gouvernement Trump fait partie de la campagne de dissimulation. »
« J’espère que Trump se rend compte à quel point Pam Blondi est une sacrée menteuse, a déclaré Laura Loomer, influenceuse de la droite radicale américaine. [Il] devrait [la] limoger pour avoir menti à sa base et avoir mis son gouvernement dans l’embarras. »
« Pam Bondi garde simplement pour elle les dizaines de milliers de vidéos pornographiques infantiles », a écrit l’influenceur de droite Tim Pool sur le réseau X.
En février dernier, les complotistes du mouvement MAGA avaient déjà exprimé leur déconvenue après la diffusion par le nouveau département de la Justice de centaines de pages des « dossiers Epstein » censées faire la lumière sur les activités et les relations du pédocriminel. Les documents, au contenu souvent caviardé, n’apportaient rien de plus que ce qui avait déjà été révélé jusqu’alors.
Les semaines suivantes, Pam Bondi avait laissé entendre que son département allait rendre publiques des « dizaines de milliers de vidéos » incriminantes et avait parlé d’une « liste de clients » sur son bureau. Ces preuves étaient attendues par plusieurs ténors de la droite complotistes pour étayer les accusations portées depuis des années contre les démocrates et leurs manigances visant à protéger des supposées activités pédophiles. L’existence même de ces vidéos a par la suite été remise en question par le directeur du FBI, Kash Patel.
« On nous avait tous prévenus que d’autres révélations allaient être faites, a dit le commentateur d’extrême droite Jack Posobiec. On nous avait dit que des réponses étaient là et qu’elles allaient être rendues publiques. C’est incroyable à quel point cette affaire Epstein a été mal gérée. »
Lundi, l’ex-conseiller du président Steve Bannon s’est demandé si « le gouvernement [était] aussi transparent qu’il le préten[dait] » lors de son émission populaire War Room.
Des allégations
« Comment peut-on espérer que les gens aient confiance en Trump s’il refuse de publier les dossiers Epstein ? » a lancé mardi l’ex-allié et financier de la campagne électorale du populiste Elon Musk sur son réseau X.
Lors de la rupture publique et spectaculaire entre les deux hommes, en juin dernier, le multimilliardaire avait laissé entendre que Donald Trump était réticent à faire la pleine lumière sur l’affaire Epstein en raison de la présence de son nom dans des documents compromettants portant sur le pédocriminel.
Dans une entrevue accordée en 2002 au New York Magazine, Donald Trump avait qualifié Jeffrey Epstein de « gars incroyable », qu’il disait connaître depuis « 15 ans ». « On dit qu’il aime les femmes autant que moi, et beaucoup d’entre elles sont jeunes. C’est le fun d’être avec lui. »
En 2016, dans des déclarations faites sous serment, une victime de Jeffrey Epstein avait affirmé avoir été violée à répétition par le financier et son ami Donald Trump en 1994, alors qu’elle n’avait que 13 ans. Le document était au cœur d’une poursuite intentée en juin 2016 par plusieurs femmes contre l’ex-vedette de la téléréalité devant un tribunal de New York. Les plaignantes ont toutefois décidé de mettre fin aux procédures en novembre, quelques jours avant l’élection du populiste à la Maison-Blanche.