L’attaquant des Oilers Zach Hyman a récolté trois buts et cinq mentions d’aide depuis le début des séries. On le retrouve, après 12 matchs, au 37e rang des marqueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Ce n’est cependant pas dans la colonne des points qu’il s’illustre le plus depuis le début des séries. On retrouve son nom au premier rang dans la colonne des mises en échec. Il en compte 90 jusqu’à maintenant. Celui qui arrive au deuxième rang est Sam Bennett des Panthers qui en a réussi 72 et qui a joué deux parties de plus.

Pour Hyman cela signifie qu’il réalise en moyenne 7,5 mises en échec par match. Une différence énorme avec ce qu’il a accompli en saison régulière.

Hyman a appliqué 59 mises en échec durant la saison, en 73 parties, soit une moyenne de 0,8 par rencontre. Une performance bonne pour la 370e place parmi tous les patineurs de la LNH.

En séries éliminatoires l’année dernière, Hyman avait appliqué 53 mises en échec en 25 parties, soit un peu plus de deux par rencontre.

Il est passé de meneurs pour les buts marqués à meneur pour les mises en échec, a rigolé l’entraîneur-chef Kris Knoblauch vendredi matin.

Zach, comme plusieurs autres joueurs au sein de l’équipe, est prêt à faire tout ce qu’il faut pour gagner. L’intensité est élevée et s’il sent qu’il peut avoir un impact en terminant une mise en échec, il le fera, a ajouté l’entraîneur.

Beaucoup de joueurs veulent finir leur mise en échec, mais contrairement à Zach Hyman, ils ne savent pas comment le faire ou n’ont pas la vitesse nécessaire pour le faire.

Adam Henrique dit qu’il n’est pas surpris de voir son coéquipier être le meneur pour les mises en échec, mais il affirme être impressionné par lui.

Il patine bien, effectue toujours un bon échec avant et se positionne pour pouvoir frapper l’adversaire. Il est imposant et c’est difficile de l’ébranler, a confié Adam Henrique.

Je ne peux pas dire que je suis surpris, il est un peu comme un taureau sur la patinoire et quand il décide de viser un joueur adverse et d’être physique avec lui, il peut le faire, a affirmé Evander Kane, qui se retrouve habituellement plus haut que son coéquipier dans la liste des meneurs pour les mises en échec.

C’est un de ces joueurs qui possède plusieurs habiletés et s’il ne marque pas, il contribue d’une autre façon et c’est le type de joueur que tu veux au sein de ton équipe, a ajouté Kane.

En séries, tu veux toujours terminer une mise en échec quand tu en as la chance, a affirmé Adam Henrique, pour expliquer l’écart qui existe entre le nombre de mises en échec que son coéquipier a appliqué en saison et en séries.

Il est intelligent et sait quand c’est le bon temps de frapper quelqu’un et durant une série de matchs consécutifs, cela peut devenir épuisant pour un joueur de toujours de faire frapper, a-t-il ajouté.

Depuis le début des séries éliminatoires, les Oilers ont appliqué un total de 459 mises en échec, soit en moyenne 38,25 en moyenne par rencontre. Des quatre équipes toujours dans la course, les Panthers sont ceux qui en appliquent le plus, soit une moyenne de 48 par rencontre pour un total de 672. 

Les Stars sont les moins robustes du lot avec 440, une moyenne de 31,4 par parties. Les Huricanes réussissent en moyenne 41 mises en échec par match, pour un total de 494.