NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Des associations environnementales du Nouveau-Brunswick ont mis en place un système de détection des cyanobactéries sur le fleuve Saint-Jean. Grâce au Fonds en fiducie pour l’environnement, 18 détecteurs de cyanobactéries indiquent depuis cet été la prolifération en temps réel d’algues bleues à différents endroits du grand cours d’eau.
Le projet a pris son plein envol cette année, après avoir fait ses débuts en 2021.

Sarah Blenis, gestionnaire de projet pour la Hammond River Angling Association, espère rendre bientôt accessibles au public les données sur les cyanobactéries.
Photo : Radio-Canada
Nous avons tellement aimé ce petit appareil que nous avons obtenu des fonds supplémentaires pour que d'autres partenaires se joignent à nous pour la surveillance en temps réel des cyanobactéries, indique Sarah Blenis, gestionnaire de projet pour la Hammond River Angling Association.
Depuis 2025, l’association gère 18 détecteurs dans différents plans d'eau du bassin versant du fleuve Saint-Jean, en collaboration avec de multiples organisations environnementales.
Les détecteurs sont alimentés à l’énergie solaire. D'un poids de deux livres, chaque appareil flotte à la surface et est attaché à une ancre et à une bouée. Il analyse son environnement, notamment la température de l'eau et de l'air, et envoie des données à l'équipe de recherche de Mme Blenis toutes les 30 minutes, 24 heures par jour.
Les appareils mesurent également la clarté de l'eau et détectent la croissance de la végétation.

Les détecteurs analysent leur environnement, notamment la température de l'eau et de l'air, et recueillent des données sur l'état des cours d'eau afin de détecter la toxicité des cyanobactéries.
Photo : Sarah Blenis
Lorsqu'elles sont étudiées ensemble, ces informations aident les chercheurs à mieux comprendre ce qu'il faut pour que les cyanobactéries fleurissent dans un lac ou une rivière précise.
Les détecteurs coûtent entre 3000 et 5000 $ chacun, selon Mme Blenis, auxquels s'ajoutent des frais annuels pour se connecter au tableau de bord.
Grâce au Fonds en fiducie pour l'environnement du Nouveau-Brunswick, l'association en a déployé 18 dans des lacs et des rivières du sud-ouest de la province, de Hanwell jusqu'à Quispamsis.
L'équipe a choisi des zones régulièrement fréquentées par le public.
Informer plus rapidement le public
La grande quantité de données recueillies par les détecteurs permet une surveillance accrue en tout temps afin de mieux protéger les baigneurs et les plaisanciers, de même que leurs animaux de compagnie.

Colin Forsythe gère un détecteur de cyanobactéries pour la St. John River Society.
Photo : Radio-Canada
Colin Forsythe gère l’un de ces détecteurs pour le compte de la St. John River Society près de Gagetown.
M. Forsythe est enchanté par cette technologie installée depuis peu dans différents cours d’eau du sud de la province.
J'obtiens des milliers et des milliers de données, ce que je ne pourrais tout simplement pas obtenir par moi-même ou avec l'un de mes étudiants, explique-t-il.
Selon lui, l'obtention de résultats actualisés dans des régions spécifiques de la province permettra d'atténuer les incidents comme celui qui s'est produit à Belleisle.
Une famille s'est retrouvée dans l'eau avec des cyanobactéries parce que le voisin leur a dit que ce n'était que du pollen. Mais ce n'était pas du pollen... et ils ont fini par attraper une grippe intestinale.
L'objectif de Mme Blenis est de mettre les données à la disposition du public afin de permettre aux nageurs, aux plaisanciers et à tous ceux qui ont accès aux rivières et aux lacs de savoir s’il y a un risque.
Nous savons quand une éclosion va se produire, ce qui nous permet d'envoyer les bonnes personnes au bon endroit et au bon moment pour prélever des échantillons.
Selon Mme Blenis, si les échantillons s'avèrent toxiques, son équipe contacte immédiatement la province, qui informe le public.
L'équipe espère rendre les données accessibles au public dans quelques semaines.
Nous espérons vraiment que cela aidera non seulement le public, mais aussi d'autres chercheurs qui ne se trouvent peut-être pas au Nouveau-Brunswick. Cela pourrait vraiment nous permettre de mieux comprendre les cyanobactéries en général, ajoute la gestionnaire.
Les cyanobactéries sont là pour de bon
Selon Mme Blenis, les températures plus chaudes des cours d’eau entraîneront assurément une prolifération accrue des cyanobactéries.
Le gouvernement provincial a publié un premier avis de santé publique le 15 mai dans un cours d’eau près de Sussex. D’autres endroits sont sous surveillance.
D'après le reportage de Katelin Belliveau de CBC