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Sport 08/07/2025 15:03
L’escrimeuse française avait été testée positive à l’ostarine quelques mois avant les JO de Paris 2024, auxquels elle avait finalement pu participer.
ANDREAS SOLARO / AFP
L’escrimeuse Ysaora Thibus a finalement été blanchie des accusations de dopage qui pesaient contre elle.
DOPAGE - Les neuf jours passés avec son copain ont failli lui coûter sa participation aux Jeux de Paris 2024. Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a levé les accusations de dopage qui pesaient sur l’escrimeuse française Ysaora Thibus, en rejetant l’appel de l’Agence mondiale antidopage (AMA) qui contestait la non-suspension de la sportive. Cette décision, annoncée lundi 7 juillet, a été motivée par une raison un peu particulière.
Six mois avant les JO de Paris, Ysaora Thibus avait été contrôlée positivement à l’ostarine, un produit généralement utilisé pour augmenter la masse musculaire. La fleurettiste, vice-championne olympique par équipes à Tokyo, avait été testée en janvier 2024 lors du Challenge international de Paris, une étape de la coupe du monde.
Pour expliquer le résultat positif, elle avait plaidé la contamination involontaire par des fluides corporels, causée par son conjoint, l’ancien escrimeur américain Race Imboden. L’escrimeuse française a estimé qu’elle avait été contaminée au cours d’une période de neuf jours où elle a « embrassé à plusieurs reprises son partenaire qui prenait de l’ostarine sans qu’elle le sache », rapporte le Washington Post.
Richard Gasquet avait été confronté à une affaire similaire
Cette thèse avait convaincu le tribunal disciplinaire antidopage de la Fédération internationale d’escrime, qui avait levé sa suspension provisoire en mai 2024. Ysaora Thibus a bien participé aux Jeux de Paris, mais elle s’est inclinée dès son entrée en lice en individuel, tandis qu’elle a été éliminée dès les quarts de finale de l’épreuve par équipes. Quelques jours avant les JO, l’AMA avait relancé l’affaire en faisant appel de la levée de suspension provisoire devant le TAS, tout en réclamant quatre ans de suspension.
Il aura fallu près d’un an à l’instance sportive internationale pour finalement trancher en faveur de l’escrimeuse. « Il est scientifiquement établi que l’ingestion d’une dose d’ostarine similaire à celle ingérée par le partenaire de l’époque de Mme Thibus était susceptible de laisser des quantités suffisantes d’ostarine dans la salive pour contaminer une personne en l’embrassant », explique le TAS dans un communiqué. « La présence d’ostarine n’était pas intentionnelle », conclut-il.
Comme le rappelle le Washington Post, ce n’est pas la première fois qu’un athlète français est soupçonné de dopage par contamination involontaire. En 2009, Richard Gasquet avait aussi été blanchi par le TAS après avoir été testé positif à la cocaïne. Le joueur de tennis avait été contaminé accidentellement après avoir partagé un verre et embrassé à plusieurs reprises une femme qui avait consommé la drogue.