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La cour d’Assises juge actuellement le meurtrier de la gendarme Mélanie Lemée. Notons tout de même cette anomalie : ce criminel s’est présenté en toute liberté devant ses juges, après trois années d’emprisonnement, ce qui, pour le moins, peut choquer les honnêtes gens.
Samedi 4 juillet 2020 vers 21 heures, une jeune gendarme, Mélanie Lemée, âgée de 25 ans, affectée à la Brigade de proximité d’Aiguillon, dans le 47, a été tuée par un automobiliste, sur un dispositif d’interception mis en place sur la commune de Port-Sainte-Marie, sur la route départementale 813, près d’Agen.
Pour tous les journaux télévisés, cela n’a été qu’un simple fait divers, auquel ils n’ont consacré que quelques secondes (18 secondes sur TF1). C’était bien moins important que la mort d’un Floyd ou d’un Traoré : une gendarme blanche et française de souche, vraiment pas de quoi en faire la une, n’est-ce pas !
Le moindre fait divers est à la une des journaux télévisés, surtout lorsqu’il s’agit d’une certaine communauté minoritaire, par exemple « un jeune motard soi-disant percuté par la portière d’un véhicule de police, qu’il voulait éviter en doublant par la droite ».
Qui a tué cette jeune femme ? Il a été appréhendé et placé en garde à vue. Il s’agit d’un individu ayant déjà fait deux refus d’obtempérer un peu plus tôt dans la journée. Il a tenté, une fois encore, de se soustraire au contrôle en faisant un écart et il a percuté très violemment la gendarme Mélanie Lemée, qui se trouvait sur le bas de la chaussée. Il roulait à 149 km/heure, n’avait pas de permis de conduire et était sous l’emprise de stupéfiants, il possédait même 165 grammes de cocaïne dans son véhicule.
Attendons la suite de l’enquête.
Prise en charge immédiatement par les secours, Mélanie est morte des suites de ses blessures.
Selon le substitut du procureur, Stéphanie Rabat, le tueur, Yassine El Azizi, était déjà défavorablement connu des services de police. Il a été interpellé par les gendarmes, mais son identité et ses origines ne nous sont pas connues, puisqu’il ne s’agit probablement pas d’un Tchétchène, d’un Arménien et c’est d’autant plus stupide que l’on peut supposer que cette dissimulation est intentionnelle.
Mais le pire n’est pas ce sujet. Le pire, c’est la manière de traiter cet assassinat (on peut employer ce terme puisqu’il a été également utilisé pour la mort de l’Américain Floyd).
La mort d’un gendarme, après tout, est-ce si important ? Cela ne fait-il pas un de moins parmi ces policiers et gendarmes qui font si peur, qui maltraitent, qui appréhendent sauvagement et empêchent de trafiquer en toute tranquillité certaines communautés, aujourd’hui minoritaires.
Hier c’était la pancarte Suicidez-vous, demain ce sera peut-être la banderole Tuez-les.
Nous attendons des déclarations de personnalités politiques et artistiques, si promptes à se manifester publiquement et à s’afficher quand il s’agit d’un vous m’avez compris.
Mélanie Lemée était originaire de l’Orne, ex-championne de France militaire 2018 de judoka et médaillée aux Mondiaux 2016.
Une blessure aux ligaments croisés du genou avait brisé tous ses espoirs d’une carrière au plus haut niveau.
Ce ne sont pas seulement les gendarmes du Lot-et-Garonne et de toute la France qui pleurent leur collègue et championne, c’est toute la France patriote qui devrait lui rendre un hommage national.
Nous espérons un hommage général de la classe politique, du président de la République, du Premier ministre, en attendant celui du nouveau ministre de l’Intérieur.
Et nous attendons, surtout, d’apprécier la condamnation qui sera appliquée à ce meurtrier.
Manuel Gomez