Une femme de 26 ans a été arrêtée à Yaoundé pour un crime d’une rare barbarie : le meurtre d’une mère et le vol de son bébé de 4 mois. Essang Edang Nasarine, présentée à la presse au Commissariat central N°1 de Yaoundé, est accusée d’avoir empoisonné sa victime avec une substance toxique appelée « Arata » avant de s’emparer du nourrisson le 8 mai 2025. Cette affaire bouleversante, révélée un mois après les faits, soulève de nombreuses interrogations sur les motivations de ce geste dramatique qui a choqué la capitale camerounaise.

L’arrestation d’Essang Edang Nasarine à Yaoundé marque l’aboutissement d’une enquête menée par les éléments du Commissariat central N°1. La suspecte de 26 ans était activement recherchée depuis la découverte du crime perpétré le 8 mai dernier dans la capitale.

Selon les investigations menées par la police, la présumée meurtrière aurait utilisé une méthode particulièrement vicieuse pour commettre son forfait. Elle a offert du « pain-haricot contenant une substance toxique appelée Arata » à la mère de l’enfant avant de s’emparer du nourrisson.

Cette technique d’empoisonnement révèle la préméditation du crime et la dangerosité de la suspecte. L’utilisation de l’« Arata », substance connue pour sa toxicité, témoigne d’une connaissance des produits mortels disponibles localement.

Le mobile de ce crime atroce reste encore flou dans l’enquête en cours. Les autorités n’ont pas encore révélé les raisons qui ont poussé Essang Edang Nasarine à commettre cet acte d’une extrême violence contre une mère innocente.

L’opération d’arrestation a été conduite personnellement par le commissaire divisionnaire Thierry Medou, responsable du Commissariat central N°1 de Yaoundé. Cette implication directe du chef de service témoigne de la gravité accordée à cette affaire par les autorités policières.

Le commissaire Thierry Medou, figure connue de la police judiciaire yaoundéenne, a supervisé l’enquête qui a permis de « retracer le film des événements » survenus le 8 mai. Cette reconstitution minutieuse a été cruciale pour confondre la suspecte.

Enquête révèle les détails du crime odieux

L’enquête menée par le Commissariat central N°1 de Yaoundé a permis de reconstituer précisément le déroulement du crime. Essang Edang Nasarine aurait approché sa victime sous un prétexte encore non dévoilé avant de lui proposer de la nourriture empoisonnée.

La substance toxique « Arata » utilisée dans ce crime est connue des services de police pour sa dangerosité. Son utilisation révèle une connaissance précise des moyens d’empoisonnement disponibles, soulevant des questions sur l’origine de ces connaissances.

Le bébé de 4 mois, enjeu de ce drame familial, a été retrouvé sain et sauf selon les premiers éléments communiqués. Son état de santé et les circonstances de sa récupération n’ont pas été détaillés par les autorités lors de la présentation à la presse.

Un mois s’est écoulé entre la commission du crime le 8 mai et l’arrestation de la suspecte. Cette période de cavale témoigne de la complexité de l’enquête menée par les forces de l’ordre pour retrouver Essang Edang Nasarine.

La présentation à la presse au Commissariat central N°1 marque une étape importante dans cette affaire judiciaire. Cette communication officielle vise à informer l’opinion publique tout en respectant la présomption d’innocence de la mise en cause.

Cette affaire tragique s’ajoute à la liste des crimes impliquant des enfants qui ont récemment endeuillé Yaoundé. Elle souligne les défis sécuritaires auxquels font face les familles dans la capitale camerounaise.

Que pensez-vous des motivations possibles de ce crime atroce ?