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Gabrielle CEZARD/SIPA
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Candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2022, Yannick Jadot estime que l'écologie entre dans un « package des objets de défiance pour les citoyens qui ont mis la démocratie en examen ». Entretien.
Marianne : Toutes choses étant égales par ailleurs, les écologistes portent-ils, selon vous, une part de responsabilité dans le « contrecoup » écologique en cours ?
Yannick Jadot : Nous avons la responsabilité de nous interroger sur la façon dont nous portons nos sujets, mais le contrecoup écologique vient d’abord des élites. Il y a une coalition, de l’extrême droite, de ceux qui gouvernent, des lobbies, qui fait vivre l’idée que les Français sont fatigués, qu’ils voudraient faire une pause, voire enclencher la marche arrière. Pourtant, il y a toujours un soutien très majoritaire dans l’opinion à la question environnementale en général, et à l’idée d’une action renforcée de l’État en particulier.