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Wimbledon – Cette joueuse sauve une fois de plus le tennis belge : “A Wimbledon, on n’abandonne pas”

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Depuis le début de la saison, le tennis belge est à la ramasse sur les tournois du Grand Chelem. À l'Australian Open, seule Elise Mertens a remporté un match alors que Greet Minnen, David Goffin, Zizou Bergs et Gauthier Onclin s'inclinaient au premier tour.

À Roland-Garros, le bateau noir-jaune-rouge coula complètement. Alors que David Goffin et Raphaël Collignon déclarèrent forfait juste avant les Internationaux de France, Elise Mertens, surprise par la révélation Loïs Boisson, Greet Minnen, Yanina Wickmayer et Zizou Bergs prirent la porte dès leur entrée en matière. Et à Wimbledon rien ne changea vraiment avec les éliminations au premier tour de Yanina Wickmayer, Zizou Bergs, David Goffin et Raphaël Collignon. Greet Minnen déclarait, elle, forfait à cause de douleurs au dos.

Une fois de plus, les dernières chances de briller reposaient sur les épaules d'Elise Mertens (n°24) qui, ce vendredi soir, défiait au troisième tour Elina Svitolina (n°14), une joueuse contre qui elle restait sur une défaite (7-5, 6-4) à Bad Hombourg il y a deux semaines.

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Mais sur le gazon londonien, la Limbourgeoise se montra bien plus solide que l'Ukrainienne. Sous les yeux de son mari, Gaël Monfils, celle-ci fut balayée dans le premier set (6-1) par notre compatriote. Ce qui confirmait les impressions ressenties par son coach, Christopher Heyman, avant les débats : "Je suis convaincu, nous sommes convaincus, qu'Elise possède beaucoup d'atouts pour le gazon. Elle a une bonne main, ce que les gens ne réalisent pas toujours, elle a aussi un bon toucher de balle, ce qui est important sur gazon. Elle se déplace encore bien, elle a maintenant un bon service, donc elle a les outils pour bien jouer sur gazon, et on le voit maintenant."

Sans oublier un jeu défensif qui a toujours été sa marque de fabrique tout comme une combativité sans faille. Ce qui fut nécessaire pour remporter une deuxième manche plus équilibrée (7-6) et donc le match. "J'étais menée 3 ou 4 à 1 dans le tie-break mais je me suis battue, analysa Elise Mertens après son succès. Quand on joue à Wimbledon, on n'abandonne jamais. Cet endroit est magnifique."

Parmi les nouvelles armes à la disposition de la native de Louvain, il y a aussi une nouvelle raquette : une Yonex.

"Cette raquette est comme une extension de son bras, poursuivait son entraîneur. C'est une raquette qui l'aide et qui ne la punit pas trop si elle ne frappe pas toujours la balle parfaitement au centre. On l'a remarqué dès la première balle touchée lors des tests, on a tout de suite senti une bonne connexion."

L'hécatombe belge se poursuit à Wimbledon

Cette qualification pour les huitièmes de finale dans le chef d'Elise Mertens, qui fêtera ses 30 ans cette année, prouve une fois de plus sa grande régularité. Lors de la dernière décennie, la numéro un belge a atteint ce niveau trois fois à Wimbledon, quatre fois à l'Australian Open, trois fois à Roland-Garros et cinq fois à l'US Open. Malheureusement, comme le montrent les chiffres, cette présence en deuxième semaine a souvent représenté le plafond de verre difficilement brisable pour Elise Mertens. En effet, elle n'a ensuite disputé que trois quarts de finale et une demi-finale.

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