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Le parc Jarry, l’été, attire quantité de gens venus se relaxer en plein cœur du tumulte urbain. Mais cette tranquillité relative est désormais obscurcie par des hommes qui viennent non pas pour se baigner, mais pour regarder les femmes comme des objets. La situation est tellement désespérante pour certains que des gens du quartier ont décidé de prendre les choses en main.
Le 5 juillet prochain, une protestation sera organisée à proximité de la piscine pour dissuader ces hommes — visiblement originaires du sous-continent indien — de harceler les femmes et les enfants qui veulent simplement profiter du beau temps.
Les médias québécois en ont parlé, et c’est le sujet de l’heure sur le réseau social Reddit. 24 Heures, mais aussi Noovo, ont couvert l’affaire. Par contre, ce qui frappe à la lecture de ces articles, c’est l’évacuation complète de la question de l’origine des individus. L’idée n’est pas nécessairement de stigmatiser l’ensemble du sous-continent indien, mais est-il possible que certains hommes issus de ces pays n’aient pas compris que ces comportements ne sont pas tolérés ici, au Québec ?
En Inde, au Pakistan ou au Bangladesh, les femmes sont victimes de violence plus que partout ailleurs dans le monde. Les féminicides les plus sordides s’y produisent souvent. On rapporte chaque année des viols collectifs dans des autobus ou des lieux publics. Si certains cas font les manchettes — et les agresseurs sont parfois condamnés à mort — la plupart demeurent impunis, car la police et des tabous culturels encouragent une culture du silence.
C’est d’ailleurs l’un des principaux défis à l’émergence de l’Inde comme puissance économique : la sécurité des femmes. Comment assurer la productivité de la moitié de la population quand on a de la difficulté à garantir sa sécurité ? Quoi qu’il en soit, nous ne sommes ni à Mumbai ni à Karachi, mais bien au Québec, l’une des sociétés les plus progressistes au monde en ce qui concerne les droits des femmes.
Les articles publiés dans les médias rapportent des cas d’attouchements à la piscine, d’agressions à coups de ballons au visage. Cette situation complètement ubuesque n’est pas empêchée par les policiers. Car, en théorie, apprend-on, ces hommes ont le droit d’observer les baigneuses, et même de les filmer (!), car la loi n’empêche pas la prise d’images dans les lieux publics.
Alors, des citoyens inquiets ont décidé de prendre les choses en main face à ce vide juridique. La dissuasion sera-t-elle suffisante ? Qui peut avoir l’autorité d’expulser les voyeurs ? Au moins, sur Reddit, des utilisateurs n’hésitent pas à nommer l’origine des personnes concernées — même si d’autres crient au racisme, ou bien relativisent.
Ces comportements sont considérés comme inacceptables par la quasi-totalité des hommes québécois. Lorsqu’un voyeur est surpris dans les vestiaires d’un centre sportif, ce n’est pas long que les médias se mettent à sa recherche pour qu’il soit traduit devant les tribunaux. Mais visiblement, lorsque la piscine est à aire ouverte, en plein parc municipal, il semblerait qu’il y ait un passe-droit.
Quoi qu’il en soit, il est regrettable que les citoyens doivent se mobiliser pour assurer leur sécurité et leur droit à la vie privée, car la justice est pleine de trous qui permettent à certains individus — probablement bien au fait des lois canadiennes laxistes — de continuer leur petit stratagème. Cela n’est pas acceptable et doit être dénoncé.