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Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, , a annoncé l'ouverture d'un quartier de haute sécurité dans la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, qui ouvrira ses portes en 2028. Officiellement, ce projet s'inscrit dans la lutte contre le narcotrafic et le banditisme déployée par le garde des Sceaux. Vous habitez en Guyane et vous souhaitez donner votre avis ? Partagez-le à « Marianne ».
Le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a annoncé, ce 17 mai, l'ouverture d'un Quartier de haute sécurité (QHS) pour lutter contre le narcotrafic et le banditisme, situé à quelques kilomètres de Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane française, en 2028.
Dans un entretien accordé le lendemain au JDD, le ministre de la Justice justifiait ce projet par la volonté d'« éloigner durablement les têtes de réseau du narcotrafic » de leurs « filières criminelles ». Le projet de construction d'un tel établissement date et était initialement prévu pour 2026. Mais cette annonce s'inscrit dans la continuité des projets d'ouverture de deux autres centres pénitentiaires ayant la même vocation, à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) et Condé-sur-Sarthe (Orne).
Cette nouvelle prison sera la deuxième du territoire guyanais, aux côtés de celle de Rémire-Montjoly en situation de surpopulation carcérale : elle compte environ 1 100 détenus pour 614 places selon le syndicat UFAP-Unsa Justice, interrogé par Libération. Le projet de construction d'un QHS à Saint-Laurent-du-Maroni prévoit 500 places dont une soixantaine destinée aux narcotrafiquants et une quinzaine pour les détenus « islamistes et radicalisés ». Vous vivez en Guyane française et vous souhaitez réagir à cette annonce ? Votre avis nous intéresse. Partagez-le avec nous dans ce formulaire :