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Le budget définitif 2025, étudié en ouverture du Conseil de Paris ce mardi 3 juin 2025, a été l'occasion pour l'opposition de vilipender la gestion financière d'Anne Hidalgo.
Par Rédaction Paris Publié le 3 juin 2025 à 21h07
D’un côté, une majorité socialiste accusant les ponctions inédites de l’État. De l’autre, une opposition criant à la dissimulation sur le déficit d’ampleur affiché par la Ville en 2024. Le Conseil de Paris a adopté mardi 3 juin 2025 le budget définitif 2025 de la capitale, au terme d’un débat houleux.
« Un choc inédit » pour Paris
Le dernier budget de plein exercice de la maire Anne Hidalgo prévoit 11,5 milliards d’euros de dépenses dont 1,75 milliard d’investissements, en légère baisse par rapport à 2024. La loi de finances adoptée en février 2025 au Parlement, qui demande une contribution de 2,2 milliards d’euros aux collectivités, vient « ponctionner » les finances de la ville à hauteur de 275 millions d’euros, a déploré l’édile socialiste, dénonçant un « choc inédit » pour la première collectivité de France.
Des pertes de recettes que la Ville veut compenser en puisant notamment dans ses réserves stratégiques, mais « sans toucher au cœur des services publics ni fragiliser les dispositifs de solidarité », dont les aides aux familles (tarifs des cantines, pass Navigo des enfants…), a assuré Paul Simondon, l’adjoint aux finances.
La majorité taxée d’insincérité
Le budget définitif 2025 a été adopté au terme de vifs débats durant lesquels l’opposition a pointé un « trou » de 120 millions d’euros dans les comptes administratifs de 2024. En accusant la majorité municipale d’avoir « caché la gravité » de cette situation financière lors de l’examen du budget primitif, en décembre dernier.
La sénatrice LR Marie-Claire Carrère-Gée, présidente de la commission des finances, a demandé au préfet de la région Île-de-France de saisir la Chambre régionale des comptes pour « insincérité ». « Vous continuez à nier la catastrophe et vous accusez l’État des conséquences de votre mauvaise gestion. Il y a fort à parier que votre budget 2025 sera entaché du même déficit qu’en 2024 », a critiqué Rachida Dati (LR), ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement.
Une dette qui « explose »
Le déficit a contraint l’exécutif à emprunter près d’un milliard d’euros, ce qui fera selon Maud Gatel (MoDem) « exploser » la dette de la Ville, dont le montant cumulé s’élèvera à 9,3 milliards d’euros en 2025. Selon l’élue, la mairie a surestimé ses recettes en tablant sur les prévisions « erronées » des taxes sur les transactions immobilières (DMTO), sans tenir compte du retournement du marché immobilier.
Résultat, regrette le maire LR du 17e arrondissement Geoffroy Boulard, la municipalité « sacrifie » des projets locaux, comme les « rues-jardins » votées en mars par les Parisiens, dont le financement n’est « toujours pas planifié ».
Face aux vertes critiques, Anne Hidalgo a fait valoir les « investissements volontaristes » de la Ville « qui ont permis de réduire de plus d’un tiers les émissions de gaz à effet de serre en 20 ans », avec les voies sur berges, les rues aux enfants, la transformation du périphérique… « Les JO de 2024 ont été un accélérateur de ces transformations et les budgets ont été tenus », a-t-elle répondu.
Avec AFP
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