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Life 09/07/2025 13:30
Malgré l’amour et les soins que vous lui apportez, votre nouveau-né pleure régulièrement sans que vous arriviez à le consoler ? C’est parce que c’est dans ses gènes.
Pexels / Sarah Chai
À 2 mois, la génétique explique environ 50 % de l’intensité des pleurs, révèle l’étude.
GÉNÉTIQUE - C’est une situation à laquelle sont confrontés la majorité des jeunes parents : avoir son nourrisson qui pleure à chaudes larmes sans que rien ne parvienne à le calmer. Ni le bercement, ni le fait d’être nourri ou changé.
Aussi stressants soient-ils, ces pleurs inconsolables sont en réalité normaux et ne dépendent en rien des compétences parentales. C’est ce que met en lumière une nouvelle étude de l’université d’Uppsala et de l’Institut Karolinska en Suède.
Menée auprès de 1 000 jumeaux et de leurs parents et publiée dans la revue JCPP Advances, elle montre que la fréquence des pleurs d’un nourrisson est en grande partie déterminée par la génétique, et non par l’éducation, les choix alimentaires ou encore la routine mise en place au moment du coucher.
Déculpabiliser les parents
Les chercheurs ont basé leurs résultats sur les réponses que les parents des bébés ont données dans un questionnaire. Afin de déterminer dans quelle mesure un comportement est déterminé génétiquement, les chercheurs ont comparé des jumeaux identiques (monozygotes) à des jumeaux fraternels (dizygotes). Ils ont alors constaté que les pleurs sont en grande partie déterminés génétiquement.
« À 2 mois, la génétique explique environ 50 % de l’intensité des pleurs. À 5 mois, elle explique jusqu’à 70 % de la variation. Pour les parents, il peut être réconfortant de savoir que les pleurs de leur enfant sont en grande partie expliqués par la génétique et qu’ils disposent eux-mêmes de peu de moyens pour influencer l’intensité des pleurs de leur enfant », explique dans un communiqué Charlotte Viktorsson, chercheuse postdoctorale en psychologie et autrice principale de l’étude.
Évidemment, l’environnement de l’enfant est aussi à prendre en compte pour comprendre ses pleurs. Mais selon les auteurs de l’étude, celui-ci joue un rôle moindre que les gènes. C’est ce qu’ils appellent « l’environnement unique », et qui est déterminé par des facteurs propres à chaque enfant comme une différence dans les soins ou l’éducation apportée par les parents, ou encore les stimuli externes.
Pour le sommeil, le rôle déterminant de l’environnement
L’étude s’est aussi penchée sur l’influence de la génétique sur les réveils nocturnes et sur le temps que mettent les bébés à s’endormir. Ils ont alors constaté qu’à l’âge de 2 mois, la rapidité avec laquelle un bébé s’endort est principalement influencée par des facteurs environnementaux, notamment les habitudes de sommeil et le cadre dans lequel le bébé s’assoupit. En revanche, à 5 mois, la génétique joue à nouveau un rôle plus important.
« Cela reflète le développement rapide des nourrissons et pourrait indiquer que les efforts des parents pour aider leur enfant à s’endormir ont probablement le plus d’impact au cours des premiers mois », avance Charlotte Viktorsson, qui reste néanmoins prudente car il s’agit d’une étude observationnelle.
Les chercheurs vont continuer de suivre les jumeaux jusqu’à l’âge de 3 ans pour mieux comprendre comment le sommeil et les pleurs évoluent dans la petite enfance. L’objectif ? Déterminer à l’avenir si des facteurs environnementaux spécifiques influencent le nombre de réveils pendant la nuit, ou le temps qu’il faut à l’enfant pour s’endormir.