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Vos douleurs menstruelles sont-elles normales?

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Pour les femmes, les douleurs menstruelles sont des expériences bien connues, mais souvent banalisées et stigmatisées. Une équipe de chercheurs de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) a donc lancé un projet afin de les aider à déterminer quand leurs douleurs ne sont pas normales.

Le projet Period Pain is Real Pain, qui comprend une campagne sur les réseaux sociaux ainsi qu’un site web (nouvelle fenêtre) (en anglais) et un questionnaire, a pour but de valider les expériences des femmes, en particulier des plus jeunes, et de leur faire part des options pour gérer la douleur.

Même si cette douleur est très commune, quand elle est sévère et qu’elle interfère avec les activités quotidiennes, ce n'est pas normal.

C’est ce narratif de normalisation que l’équipe de l’UBC tente de contrer.

Celui-ci est nocif et il rend l’accès à des soins plus difficile, ajoute Zeba Khan, étudiante au doctorat en médecine à l’UBC et membre de l’équipe de chercheurs.

Normales ou pas normales?

Les chercheurs voulaient que leur site web comprenne un formulaire que les femmes puissent remplir pour déterminer si ce qu’elles vivent est normal ou pas.

Le questionnaire, développé par un groupe de chercheurs en Australie, comprend cinq questions.

Questionnaire sur les douleurs menstruelles*

  1. Avez-vous eu régulièrement des douleurs menstruelles sévères?

  2. Vos règles se sont-elles immiscées de façon significative dans vos activités quotidiennes habituelles?

  3. Avez-vous ressenti des douleurs à l’intestin ou à la vessie?

  4. Avez-vous régulièrement manqué l’école ou le travail à cause de vos règles?

  5. Avez-vous eu la certitude qu’il y avait quelque chose d’anormal avec vos règles?

*répondre en fonction des six derniers mois

Une fois rempli, le questionnaire détermine un niveau de douleur de zéro à cinq, zéro étant une douleur qui ne dérange pas beaucoup et quatre ou cinq étant des douleurs qui requiert une consultation avec un médecin.

Pour la Dre Elise Dubuc, gynécologue qui n’a pas participé au projet, il s'agit d'une excellente initiative et le questionnaire est une bonne idée, mais il y a un bémol.

Dès que l'on fait ce genre de test, l'interprétation est aussi subjective. Donc, il y a toujours un risque de manquer un diagnostic ou de créer un faux positif.

Dans le doute, c'est toujours mieux de consulter que de ne pas le faire et de vivre avec une douleur qui a un impact sur sa qualité de vie pendant des années.

Le résultat sert aussi d’argument que les femmes peuvent apporter à leur médecin. C'est un outil de validation de leurs symptômes, ajoute la Dre Catherine Allaire.

Les jeunes veulent en parler

L'un des objectifs de ce projet est de réduire la stigmatisation et sensibiliser la population.

Les trois femmes sont unanimes. Même si la situation s'améliore, elles s'accordent pour dire que les menstruations sont encore tabous, même si les jeunes veulent en parler.

C’est pourquoi nous avons travaillé avec des jeunes pendant plus d'un an. Ce sont eux qui ont trouvé le nom de la campagne, les couleurs, l'image de marque et les contenus qu'ils souhaitent voir sur le site web.

Les jeunes sont plus connectés qu’avant à travers les réseaux sociaux, rendant l'information plus accessible, mais les chercheurs veulent s’assurer qu'elle soit fiable.

De plus, toute personne susceptible d'influencer l'accès aux soins contre la douleur devrait être impliquée et informée, soutient l’étudiante au doctorat.

Six personnes unissent leurs mains les unes sur les autres.

« Lorsqu'il s'agit de politiques et de prises de décisions, les personnes qui ont des règles et celles qui n'en ont pas ont toutes deux le droit de vote », partage Zeba Khan, étudiante au doctorat en médecine à l’UBC. (Photo d'archives)

Photo : iStock / Jacob Ammentorp Lund

Quelle sera la suite?

Pour l’équipe de l’UBC, la prochaine étape sera d’évaluer comment le contenu du site web est reçu par les gens et d’y inclure plus de ressources.

La Dre Catherine Allaire ajoute qu’il manque toujours de fonds dans ce domaine, malheureusement, d’où l’importance d’augmenter la visibilité de la douleur des femmes et des traitements pour les conditions gynécologiques.

La Dre Elise Dubuc abonde dans le même sens. Le manque d’accès à ces informations affecte souvent les populations qui en auraient le plus besoin, selon elle.

La docteure pense aussi qu’il doit y avoir des changements de politique et en matière d’accès au système de santé.

Comme peuple, il faut décider de faire mieux. Il ne faut plus accepter l'inacceptable.

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