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Alors que la guerre des drones continue de faire rage dans le ciel ukrainien, et en partie dans le ciel russe, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ses alliés à mettre le Kremlin sous une plus grande pression, pour forcer Vladimir Poutine à la négociation.
L’Ukraine a encore connu une nuit d’horreur, du samedi 24 au dimanche 25 mai. Une vague de bombardements nocturnes a fait au moins 12 morts à travers le pays. Cette nouvelle attaque massive a poussé le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté une nouvelle fois la communauté internationale à agir, sur les réseaux sociaux : « Sans pression vraiment forte sur les dirigeants russes, cette brutalité ne peut être stoppée. Les sanctions aideront certainement. » Il a adressé son message à « tous ceux cherchant la paix », les enjoignant à faire preuve de « détermination » pour pousser Vladimir Poutine à « terminer la guerre ». Récit de deux nuits sous les bombes dans de larges parties du pays.
Des drones par centaines
12 morts ce dimanche matin, qui s’ajoutent à tous ceux déjà recensés dans la semaine, après plusieurs jours de très haute intensité sur le front, mais surtout en profondeur, des deux côtés. À Moscou, on a annoncé que des drones ukrainiens avaient contraint des aéroports à des fermetures temporaires, quelques heures avant un dernier échange prévu de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine. La nuit d’avant, en Ukraine, quelque 250 drones et 14 missiles balistiques ont été détectés par les forces aériennes, avec comme cible la capitale, Kiev.
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Cette fois, l'armée de l'air ukrainienne a affirmé que l'Ukraine avait subi dans la nuit de samedi à dimanche une attaque combinée de 367 projectiles, dont 69 missiles et 298 drones. Elle a dit avoir abattu 45 de ces missiles, ainsi que 266 drones. « Des attaques aériennes ennemies ont été signalées dans 22 endroits, et des chutes de débris de missiles et de drones abattus dans 15 endroits », a-t-elle précisé.
Des attaques un peu partout
Les services d'urgence ukrainiens ont décrit dimanche une « nuit de terreur dans la région de Kiev », dans un message sur Telegram. « L'attaque nocturne massive a fait quatre morts et 16 blessés, dont trois enfants » dans la région. Ils ont également fait état d'un homme retrouvé mort dans la région méridionale de Mykolaïv, après une frappe de drone.
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Dans la région de Khmelnytskyi, ville de l'ouest de l’Ukraine, quatre personnes ont aussi été tuées et cinq blessées, dans des frappes russes, ont annoncé les secours, selon un premier bilan. Selon la même source, deux enfants âgés de 8 et 12 ans, ainsi qu'un adolescent de 17 ans, ont perdu la vie dans un bombardement russe dans la région de Jytomir, au nord-ouest du pays. Des attaques ont aussi été signalées sur les régions de Kherson, au sud, et Ternopil, à l’ouest, par les autorités locales. Du côté de Moscou, où des drones ont également fait parler d’eux dans la nuit, aucune victime n’a été annoncée par les autorités.
Diplomatie au point mort ?
Ces attaques des deux côtés surviennent dans un moment où la diplomatie tente encore de s’imposer, sans succès. Les seuls résultats tangibles des pourparlers entre les Russes et les Ukrainiens à Istanbul, mi-mai, ont été des échanges de prisonniers, survenus cette semaine. Samedi, 307 prisonniers de guerre russes ont été échangés contre le même nombre de militaires ukrainiens, ont annoncé Kiev et Moscou.
Le premier volet de ce vaste échange, au format 1 000 pour 1 000, avait porté vendredi sur 270 militaires et 120 civils de chaque camp. L'échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l'un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20 % du territoire ukrainien. Après plus de trois ans de combats, les deux pays détiennent des milliers de prisonniers de guerre.
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Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant « les conditions d'un accord durable, global et à long terme sur le règlement » du conflit, qui sera transmis à l'Ukraine une fois l'échange de prisonniers finalisé. Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.
« L'Ukraine est prête à toute forme de diplomatie qui produit des résultats, nous sommes prêts à toutes les étapes qui garantiront une sécurité réelle. C'est la Russie qui n'est prête à rien », a déploré samedi Volodymyr Zelensky, appelant à des sanctions supplémentaires contre le pays.