L'eurodéputée insoumise Rima Hassan a passé une première nuit en centre de détention, quelques jours après l'arraisonnage, par la marine israélienne, du voilier Madleen qui se rendait dans la bande de Gaza. Trois autres Français sont également emprisonnés, dans l'attente de passer devant un juge pour statuer leur expulsion de l'État hébreu.

Première nuit en prison pour Rima Hassan et trois autres Français présents à bord du voilier Madleen, qui se rendaient dans la bande de Gaza, avant d'être intercepté par la marine israélienne. Les quatre ressortissants, dont l'eurodéputée La France insoumise, ont refusé de signer leur avis d'expulsion de l'État hébreu. 

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Au moins trois jours d'attente avant de passer devant la justice

Ces derniers ont donc passé une première nuit derrière les barreaux, en attendant de passer devant un juge pour statuer leur expulsion du territoire. C'est dans un centre de détention de la ville de Ramla à quelques encablures de l'aéroport international Ben-Gurion que séjournent, depuis mardi, Rima Hassan et sept autres passagers du voilier

Quatre autres militants pro-palestiniens dont la suédoise Greta Thunberg ont, eux, signé le document et ils ont été rapatriés dans leurs pays respectifs. Pour l'eurodéputée LFI et ses camarades, il faudra attendre au maximum trois jours avant de passer devant la justice israélienne, à moins que le juge en charge du dossier ne décide d'accélérer la procédure. 

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Des militants "kidnappés" par Israël, selon Greta Thunberg

À son arrivée à l'aéroport parisien de Roissy dans l'après-midi, Greta Thunberg a déclaré à des journalistes que les passagers du voilier parti d'Italie le 1er juin pour "briser le blocus israélien de Gaza" avaient été "kidnappés" par Israël en mer lundi matin.

"Nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël", a-t-elle affirmé, ajoutant n'avoir "enfreint aucune loi" avec les autres militants -- français, allemand, brésilien, turc, suédois, espagnol et néerlandais.

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La militante est arrivée dans la soirée à Stockholm où, à des journalistes qui lui demandaient si elle avait eu peur lors de l'arraisonnement du voilier, elle a répondu : "Ce qui me fait peur, c'est le silence des gens alors qu'un génocide est en cours". Elle a dénoncé les "violations continues du droit international" et les "crimes de guerre dont Israël se rend coupable".

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