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Jusqu'à 8000 substances peuvent entrer dans la composition des emballages alimentaires utilisés en Europe. Or, certaines d'entre elles sont susceptibles de migrer vers les aliments, en particulier dans des conditions spécifiques. Un rapport publié par l'association Canopea identifie les matériaux les plus problématiques, les situations favorisant cette migration ainsi que les publics les plus vulnérables.
Parmi les matériaux épinglés : le plastique et l'aluminium, mais aussi des emballages en métal et en carton recouverts intérieurement de plastique, comme les boîtes de conserve, les gobelets jetables ou les barquettes de plats préparés. La chaleur constitue le principal facteur de risque, mais d'autres éléments comme l'acidité, la teneur en graisses, en sel ou le caractère pétillant de certains aliments peuvent également augmenter les niveaux de migration.
Des publics plus impactés
Les effets sur la santé peuvent être préoccupants, notamment pour certains publics plus sensibles tels que les femmes enceintes, les enfants de moins de six ans ou encore les adultes souffrant de troubles touchant des organes comme la thyroïde, le foie ou les reins.
Face à ces constats, les associations écoconso et Canopea, avec le soutien de la Wallonie et de Food Wallonia, lancent une campagne de sensibilisation intitulée "Pas dans mon assiette !". L'objectif est d'informer les citoyens sur les gestes simples à adopter pour limiter les risques de contamination.
Dans quoi réchauffer son plat ?
Ils recommandent de transvaser les aliments avant de les réchauffer, ce qui évitera d'utiliser l'emballage d'origine s'il est en plastique, aluminium ou en carton plastifié. Ils conseillent également de privilégier des matériaux plus sûrs pour conserver ou réchauffer un plat. Par exemple, un contenant en verre, en céramique, en inox ou encore en vrac seraient les matériaux les moins risqués.
Faut-il changer de vêtements lorsqu'on rentre chez soi ?"Il existe bien sûr des législations qui encadrent les migrations de substances, mais le règlement de base a plus de 20 ans", souligne Renaud De Bruyn, conseiller en alimentation durable chez écoconso. Il ajoute que ce texte "ne tient pas compte de l'effet cocktail", c'est-à-dire des effets cumulés de plusieurs substances.
Le message des associations se veut rassurant, sans minimiser les enjeux. "Il n'y a pas de risque direct à chauffer à l'occasion une lasagne dans son emballage", précise Renaud De Bruyn. "Mais ça ne devrait pas devenir une habitude. On est déjà exposé à différents contaminants, autant les éviter le plus possible".
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