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Le roi Charles III, de passage à Ottawa, prononcera mardi le discours du Trône. Un moment symbolique pour les Canadiens, avec des attentes particulières au sein des peuples autochtones vis-à-vis des relations avec la Couronne.
En plus des dignitaires, une délégation de chefs autochtones était à l'accueil du roi Charles III à sa descente d'avion sur le tarmac de l’aéroport international Macdonald-Cartier, lundi.
Il s’agit d’une première dans l’histoire, marque d’un important changement de protocole, selon le co-directeur de la Ligue des monarchistes du Manitoba, Daniel Guenther.
Les Premières Nations, Inuits et Métis auront tous des représentants, souligne-t-il.
Mais les dirigeants des Premières Nations du Canada s’attendent à plus qu’un accueil symbolique lors de cette visite.
Le grand chef de l’Organisation des chefs du sud du Manitoba, Jerry Daniel, appuie sur l’importance de peuples unis dans un contexte politique incertain.
Lorsque l'on entend le discours de M. Carney sur Donald Trump, on se dit que le Canada n'est pas à vendre. Eh bien, les terres des Premières Nations ne sont pas à vendre non plus, renchérit-il.
Jerry Daniels, présent à Ottawa, est accompagné de dizaines d'autres chefs venus de tout le pays pour demander une réévaluation de la Relation Couronne-Autochtone.
Les actions des rois passés et des gouvernements qui leur ont succédé ont nourri des intentions qui ont dépossédé nos terres ancestrales et ont créé un précédent pour des siècles de politiques coloniales visant à assimiler et à contrôler notre peuple, écrit le chef Daniels dans un communiqué de presse.Nous vivons une époque remarquable et notre pays est confronté à d'importantes menaces. Il est essentiel de repenser en profondeur notre relation avec la Couronne.
Selon la grande cheffe de l’Assemblée des chefs du Manitoba, Kyra Wilson, les traités et les revendications des premiers peuples doivent être respectés et mis de l’avant.
Nous n'avons pas signé de traités pour qu'on nous mette des bâtons dans les roues, et c'est ce que nous voyons aujourd'hui avec le gouvernement du Canada, aux différents niveaux de gouvernement, au niveau provincial. En fin de compte, les Premières Nations doivent être présentes à la table des négociations, défend-elle.
Trop peu de voix autochtones invitées
Kyra Wilson s’affiche critique du gouvernement. Elle regrette de ne pas voir davantage de voix autochtones invitées pour les cérémonies formelles, dont le Discours du trône.
J'espérais, avec le roi, qu'un protocole serait mis en place et que les Premières Nations seraient associées à toutes les étapes du processus. Et ce que nous voyons demain, c'est que le nombre de dirigeants des Premières Nations présents au Sénat sera très limité, mentionne-t-elle.
Lors de sa lecture du discours du Trône, qui ouvrira la 45e session parlementaire canadienne, Charles III marchera, mardi, dans les traces de sa mère. La reine Élisabeth II avait elle aussi lu un discours du Trône au Canada, en 1977.
Avec les informations de Maggie Wilcox