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Le ministre de l’Intérieur était à Marseille ce mardi 8 juillet pour encourager les pompiers engagés sur le terrain. Il a aussi livré un message de prévention.
Par Fabien Binacchi Publié le 9 juil. 2025 à 0h19
Le ministre de l’Intérieur a longuement échangé avec les moyens mobilisés. À Marseille dans la soirée de ce mardi 8 juillet, Bruno Retailleau est venu encourager les pompiers toujours engagés sur le très violent incendie qui ravage les Bouches-du-Rhône.
Il était aussi là pour prévenir d’un « été à hauts risques ».
Des blessés et des maisons détruites
Le feu qui a parcouru plus de 700 hectares entre les Pennes-Mirabeau et les quartiers nord de Marseille n’était « pas encore fixé » ce mardi soir. « Il pourrait l’être au cours des prochaines heures, en fonction du vent », a expliqué le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau en livrant un premier bilan de la catastrophe.
« Heureusement, au moment où je vous parle, il n’y a pas de mort, a-t-il relevé. C’est exceptionnel compte tenu de la force, de la puissance de l’incendie ». En revanche, 110 personnes ont été légèrement blessées, dont 9 pompiers, 14 policiers nationaux et 8 municipaux, incommodés par les fumées pour la plupart.
Plus de 60 maisons ont par ailleurs été touchées par les flammes dans la zone concernée. Une dizaine de ces habitations ont été totalement détruites.
« Des comportements civiques »
Le ministre est également venu délivrer un « message de grande prudence ». « Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à hauts risques, a-t-il reconnu. On est début juillet. On a une saisonnalité et des départs qui sont très précoces, qui sont très intenses. Avec la sécheresse, le feu dévore très vite. Et, en plus, on a du vent. »
Un cocktail explosif. Mais qui peut être contenu, affirme Bruno Retailleau. « Sur 10 feux, 9 sont d’origine humaine. Si les uns et les autres ont des comportements civiques, alors on pourra éviter le pire. Si non, on aura des catastrophes. »
L’obligation de débroussailler
Le ministre a également souligné l’importance de débroussailler autour des habitations, pour limiter la propagation des incendies et éviter des drames.
« Les pompiers me l’ont encore confirmé. C’est très clair [ce qui se passe] entre les maisons débroussaillées et celles qui ne le sont pas », a-t-il relevé face à la presse et aux côtés des élus, et notamment les maires de Marseille et des Pennes-Mirabeau.
Le ministre de l’Intérieur s’est d’ailleurs prononcé pour « que les polices municipales puissent verbaliser » si cette obligation n’est pas respectée.
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