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Violence conjugale Cameroun : choc à Douala où un mari fracture la jambe de son épouse enchaînée

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Un nouveau cas dramatique de violence domestique secoue le Cameroun. Samedi dernier, Dominique Ange M., 43 ans, technicien informatique résidant au quartier Deido (Douala 1er), a fracturé la jambe droite de son épouse Balbine parce qu’elle persistait à sortir avec une chaînette au pied. L’affaire, qui s’ajoute aux statistiques alarmantes des violences conjugales dans le pays, relance le débat sur la protection des victimes et l’application des lois existantes.

Protection des femmes camerounaises : le système judiciaire face au défi des violences domestiques

Cette agression survenue dans un contexte matrimonial révèle la face sombre de certaines unions au Cameroun, où selon les statistiques, la violence conjugale touche près de 44% des femmes à Douala et 47% dans la région du Littoral.

«Si c’est toi qui es partie, je verrai comment tu vas rentrer avec ça au vin d’honneur», aurait menacé Dominique avant de passer à l’acte, selon les témoignages recueillis par notre rédaction.

L’histoire a débuté lorsque le couple, marié depuis sept ans et parent de deux enfants, a été invité à un mariage. Après une dispute au petit matin le jour de la cérémonie, Dominique, furieux de voir son épouse persister à vouloir sortir malgré son interdiction, lui a infligé d’abord des coups de ceinture puis un violent coup de pied à la cheville droite.

Les cris de douleur de la victime ont alerté le voisinage. Conduite en urgence à l’hôpital par des proches, Balbine souffre d’une fracture qui nécessitera plusieurs semaines d’immobilisation.

Cette affaire intervient alors que les chiffres des violences conjugales au Cameroun demeurent préoccupants. Selon une étude de l’Institut National de la Statistique, 39% des femmes camerounaises ont été victimes de violences physiques depuis l’âge de 15 ans, et seulement 2% des victimes de violences conjugales font recours aux services sociaux.

Le cadre juridique camerounais présente des lacunes importantes en matière de protection des victimes. Si le Code pénal sanctionne les coups et blessures, il n’existe pas de loi spécifique contre les violences conjugales, et le viol conjugal n’est pas reconnu par la législation.

Frédéric, frère cadet de Balbine, témoigne : «Mon beau-frère, pourquoi tu as fait ça ? Le temps de te tourner, il a reçu la pierre en pleine tête».

Des associations comme l’ALVF (Association de Lutte contre les Violences faites aux Femmes) militent pour renforcer la législation et faciliter l’accès des victimes à la justice. Un numéro vert (234 425 668) est disponible pour les femmes victimes de violences, leur permettant de signaler les abus et d’obtenir assistance.

Ce cas s’ajoute à une série d’incidents similaires reportés récemment dans la région. En 2023, un mouvement baptisé « DÉNONCE TON HOMME VIOLENT » a émergé sur les réseaux sociaux suite au décès d’une enseignante battue à mort par son mari à Douala.

Le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a récemment annoncé le lancement du processus d’élaboration d’un avant-projet de loi contre les violences basées sur le genre. Mais en attendant son adoption, combien d’autres femmes devront encore souffrir?

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