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Bonjour, on en est (presque) tous rendus à vendre nos habits sur Vinted pour en acheter de nouveau ou se faire un petit pécule, aussi, voici un article à ce sujet d'un site sûr (le Figaro.fr)
Vous n’êtes pas imposable si vous avez vendu de vieux vêtements, des meubles ou des appareils
ménagers usagés sur des sites comme Vinted ou Leboncoin. Dani - stock.adobe.com
DÉCRYPTAGE - Depuis que les plateformes et sites de petites annonces doivent déclarer les ventes en ligne au fisc, la confusion règne.
C’est certain : l’administration fiscale n’ignore plus grand-chose des biens d’occasion que vous vendez sur des plateformes en ligne. Mais ce n’est pas pour autant que vous serez imposé sur les revenus que vous en avez retirés. Ainsi, vous n’êtes pas imposable si vous avez vendu de vieux vêtements, des meubles de seconde main ou des appareils ménagers usagés en 2024, sur des sites spécialisés comme Vinted ou Leboncoin, ou lors d’un vide-greniers. Les revenus tirés de ces transactions occasionnelles échappent au fisc.
Si vous avez vendu d’autres biens, comme un bateau de plaisance ou des bouteilles de vins par exemple, vous êtes imposable uniquement si le prix de vente (ou celui du lot de bouteilles) dépasse 5000 euros et, bien sûr, si vous les avez vendus pour un prix supérieur à leur prix d’acquisition et avez dégagé une plus-value. Mais dans ce cas, vous avez en principe déjà dû régler les 36,2 % d’impôt et de prélèvements sociaux sur votre plus-value lors de la cession, le gain imposable étant réduit d’un abattement de 5 % par année de détention au-delà de la deuxième. Vous échappez donc à toute imposition si vous possédiez le bien depuis plus de 22 ans.
Voiture de collection et montre de luxe
Si vous avez vendu une voiture d’occasion, vous n’êtes pas imposable non plus, quel que soit son prix de vente (même au-delà de 5000 euros) et sa durée de détention. À moins qu’il ne s’agisse d’une voiture de collection au sens de la réglementation douanière (un véhicule de plus de 30 ans dans son état d’origine et dont la production a cessé, par exemple). Dans ce cas, vous avez dû régler une taxe spécifique de 6 % lors de la vente (+ 0,5 % de contribution sociale si vous résidez en France), calculée sur le prix de cession. Vous avez toutefois pu renoncer à cette taxe et opter pour le régime d’imposition des plus-values si vous aviez un justificatif établissant sa date et son prix d’acquisition ou prouvant sa détention depuis plus de 22 ans. Les règles sont les mêmes si vous avez vendu une montre de luxe assimilable à un bijou. En revanche, s’il s’agit d’une simple montre, vous avez déjà été imposé sur la plus-value si vous l’avez vendue plus de 5000 euros (comme pour du vin). Attention, une montre de luxe peut être qualifiée de bijou même si elle n’est pas composée de métaux précieux ou de diamants, dès lors qu’elle est ouvragée et destinée à être portée comme parure.
En définitive, aucun revenu retiré de ces ventes n’a à figurer dans votre déclaration de revenus 2024 car il est soit exonéré d’impôt, soit il a déjà été taxé l’an dernier. En effet, s’il était taxable, vous avez en principe déjà dû remplir une déclaration spécifique dans le mois suivant la transaction : la n° 2048 M-SD sur les biens de plus de 5000 euros, la n° 2091-SD pour un bijou ou objet de collection soumis à la taxe de 6 % ou la n° 2092-SD si vous renoncez à la taxe de 6 % et préférez l’imposition de la plus-value avec l’abattement de 5 % par année de détention (et l’exonération après 22 ans).
Ne vous laissez donc pas troubler par l’encart récapitulatif apparaissant au début de votre déclaration de revenus 2024 en ligne, précisant les revenus encaissés via les plateformes de vente entre particuliers. Elles ont dû transmettre au fisc leur montant début 2025 si vous avez effectué plus de 30 transactions ou encaissé plus de 2000 euros par leur intermédiaire. Cet encart est surtout utile aux contribuables qui louent des biens ou proposent des services sur internet et sont imposables au premier euro sur ces revenus. Pour vous, il n’a qu’une valeur informative. Mais attendez-vous à ce que le fisc vous demande des comptes si vos activités en ligne cachent en réalité une activité dissimulée d’achat-revente de biens d’occasion.
Source : Le Figaro.fr