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Vincent Aboubakar, capitaine et buteur emblématique des Lions Indomptables, poursuit son incroyable ascension. À l’aube de nouvelles échéances internationales, une question rvient sur toutes les lèvres : pourra-t-il surpasser le record de la légende Samuel Eto’o et inscrire définitivement son nom dans l’histoire du football camerounais ?
Au Cameroun, poser la question suffit à déclencher des débats sans fin : Vincent Aboubakar va-t-il un jour détrôner Samuel Eto’o, le roi incontesté des buteurs chez les Lions Indomptables ? Entre respect pour la légende et admiration pour le buteur de Garoua, tout le monde a un avis. Essayons d’y voir clair, sans passion excessive, mais avec l’amour du football camerounais chevillé au corps.
Palmarès de Samuel Eto’o chez les Lions Indomptables
Avant d’ouvrir le dossier Aboubakar, il est essentiel de rappeler ce qu’a accompli Samuel Eto’o. Avec 56 buts en sélection, le quadruple Ballon d’Or africain demeure à ce jour le meilleur buteur de l’histoire des Lions Indomptables. Mais ses statistiques ne racontent qu’une partie de son histoire. Eto’o, c’est aussi :
- Quatre Coupes d’Afrique des Nations disputées, avec deux titres remportés (2000, 2002).
- Participation à trois Coupes du Monde.
- Une longévité exceptionnelle, avec plus de 15 ans au plus haut niveau.
- Une capacité unique à marquer contre les grandes nations.
Au-delà des chiffres, Eto’o incarnait un leader naturel, capable de transformer un match par une action de génie. Pour beaucoup et on peut le voir dans les débats qui animent les forums sur les sites de paris sportifs accessibles au Cameroun, son record symbolise l’âge d’or du football camerounais.

Vincent Aboubakar, lui, ne recule devant aucun défi. Formé à Coton Sport et révélé très jeune lors de la Coupe du Monde 2010, il est rapidement devenu l’un des attaquants les plus respectés du continent. Sa carrière en club, marquée par des passages en France, au Portugal et en Arabie Saoudite, ne l’a jamais éloigné de la sélection.
Aujourd’hui, Aboubakar compte environ 37 buts en équipe nationale (chiffre à vérifier selon ses derniers matchs). Il est donc encore loin du record d’Eto’o, mais ses supporters gardent espoir, pour plusieurs raisons :
- Il reste capitaine et titulaire indiscutable.
- Sa régularité lors des phases finales de la CAN est remarquable.
- Sa mentalité de guerrier lui permet d’être présent dans les moments importants.
Certains oublient qu’Aboubakar a déjà marqué l’histoire du football camerounais. En 2017, son but splendide en finale de la CAN contre l’Égypte a offert au Cameroun son cinquième titre continental. Une action de grande classe – contrôle orienté, crochet, frappe croisée – devenue mythique. À cet instant, beaucoup l’ont vu comme le digne successeur d’Eto’o.
Un rythme suffisant pour battre le record ?
La vraie question est : Aboubakar marque-t-il assez vite pour espérer dépasser Eto’o ? Un rapide calcul apporte quelques éléments de réponse.
- Eto’o a inscrit 56 buts en 118 sélections, soit une moyenne de 0,47 but par match.
- Aboubakar tourne autour de 0,38 but par match, tout en restant régulièrement aligné.
Pour battre ce record, il lui faudrait :
- Disputer encore entre 30 et 40 matchs.
- Marquer entre 15 et 20 buts supplémentaires.
- Éviter les blessures, souvent un frein dans sa carrière.
Dans un football africain toujours plus compétitif, ce défi n’est pas impossible, mais reste néanmoins exigeant.
Les obstacles de Vincent Aboubakar
Aboubakar possède de nombreux atouts, mais il doit aussi faire face à certains obstacles :
- L’âge : à plus de 32 ans, il entre dans la dernière phase de sa carrière.
- La concurrence : une nouvelle génération de buteurs talentueux arrive en sélection.
- Les tensions internes : un climat parfois compliqué entre joueurs, staff et fédération qui demande une grande solidité mentale.
Malgré ces défis, une large partie du public camerounais espère voir Aboubakar écrire une nouvelle page de l’histoire. Pourquoi ?
- Pour montrer que l’héritage d’Eto’o ne fige pas la sélection.
- Parce que son profil de buteur racé, humble et déterminé, séduit le peuple.
- Parce que chaque nouveau record est un rappel que le Cameroun est une terre de grands attaquants.
Les chiffres en faveur de Samuel Eto’o
- Eto’o : 56 buts
- Aboubakar : 44 buts
- Record à battre : 12 buts d’écart
Alors que le Cameroun prépare la prochaine CAN, Aboubakar sait ce qu’il lui reste à faire : continuer à marquer, match après match, sans jamais regarder le compteur se sachant suivi par la presse locale et internationale.
Cependant, qu’il dépasse ou non Eto’o, il restera pour beaucoup l’un des plus grands numéros 9 que le Cameroun ait connus.
Mais au fond, battre Eto’o est-il vraiment le seul objectif ? Vincent Aboubakar ne s’est jamais présenté comme un rival de son illustre prédécesseur. À chaque interview, il insiste sur un seul but : “aider le Cameroun à gagner.”
Son véritable héritage pourrait bien se situer ailleurs :
- Servir de modèle aux jeunes attaquants locaux.
- Rappeler que la fierté du maillot passe avant tout.
- Et pourquoi pas, offrir encore un trophée majeur aux supporters.
Dans un football camerounais en perpétuelle reconstruction, c’est cette détermination, plus que les chiffres, qui inspire et rassemble. Et c’est peut-être de là que viendra le succès lors de la prochaine CAN, qui débutera en décembre 2025 au Maroc.