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Victoria Mboko a connu une année « incroyable », selon plusieurs observateurs. La Canadienne de 18 ans se démarque notamment par son jeu « très puissant» qui lui permettra de monter «de plus en plus haut».
L’année que Victoria Mboko a connue jusqu’à présent est plus qu’excellente, lance Noëlle van Lottum, entraîneuse nationale en chef du tennis féminin. C’est incroyable pour elle, nous croyions qu’elle allait bien performer, mais pas à ce point, dit-elle.
À sa première participation à un tournoi du grand chelem, la 120e raquette mondiale a décroché son billet pour le troisième tour aux Internationaux de France. Victoria Mboko a vaincu l'Allemande Eva Lys, 59e raquette mondiale, en deux manches identiques de 6-4 mercredi.
La Canadienne présente maintenant une fiche de 38 victoires et 5 défaites depuis le début de 2025. Elle a remporté 4 tournois et 22 matchs consécutifs sur le circuit de l'ITF.
Je pense avant tout qu'elle a un jeu très puissant. Elle frappe très fort la balle, c'est une fille forte, affirme Mme van Lottum.
Je trouve qu'elle joue un peu comme Serena, à un âge plus jeune.
Deux autres atouts de Victoria Mboko sont sa confiance ainsi que sa capacité à gérer les moments de pression, ajoute Noëlle van Lottum.
Plusieurs autres talents féminins se sont aussi démarqués ces dernières années à Tennis Canada comme Bianca Andreescu et Leylah Fernandez.
Je pense que nous avons de bons entraîneurs ici. Nous aidons [les joueuses] à progresser. Nous créons un bon environnement autour d'elles. Je pense que c'est la clé, affirme Mme van Lottum.
En effet, l’environnement est un élément clé, selon Walker Lamarche, directeur du tennis à ACE Tennis à Vaughan, qui a vu Victoria Mboko progresser depuis son tout jeune âge.
Sa famille a toujours été très impliquée dans ce sport. Pour elle, l'environnement a donc toujours été le tennis, raconte M. Lamarche, ajoutant qu’à Burlington, où il a connu la jeune joueuse, elle était déjà entourée de joueurs de haut niveau.
Elle était dans sa poussette à côté des courts de tennis et elle avait toujours hâte d'y aller.
Quand elle avait quatre ans, elle avait encore sa tétine dans la bouche et elle était sur le court de tennis l’après-midi. Chaque jour, mon entraîneur me disait : OK, Walker, tu vas lancer des balles à Victoria. Au bout de deux semaines, je lui ai demandé : Est-ce que je dois continuer? Il m'a répondu : Tu continues à lui lancer des balles jusqu'à ce qu'elle veuille arrêter. Et elle n'a pas arrêté de tout l'été, se remémore M. Lamarche.
Dès l'âge de 7 ans, nous avons constaté qu'elle avait une explosivité et une puissance exceptionnelles, dit-il, soulignant que Mboko était également une des rares joueuses qui aimait tant jouer.
Les derniers mois ont été incroyables pour Victoria Mboko, selon Ben Lewis, coanimateur du balado Match Point Canada et journaliste sportif spécialisé en tennis.
On voit qu'elle surfe sur une vague de confiance incroyable, affirme-t-il. Je pense sincèrement que nous allons la voir monter de plus en plus haut.
Sa force est vraiment sa puissance, réitère-t-il, soulignant ses services incroyables.
C’est une joueuse agressive et complète, très puissante au service et au coup droit. [...] Elle n'est pas du genre à vouloir s'acharner et jouer de longs échanges. Elle veut être à l'attaque. Elle veut dicter le jeu et imposer sa puissance depuis le fond du court, ajoute M. Lewis.
À seulement 16 ans [...], elle frappait à 185 kilomètres à l’heure.
Il y a certains aspects de son jeu qui me rappellent Venus Williams, honnêtement [...] Venus avait un excellent service au début de sa carrière et une mentalité agressive, souligne le journaliste.