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C’est bien pratique l’irresponsabilité pénale pour les assassins ou les meurtriers. Vous tuez quelqu’un, de sang froid, puis vous vous faites déclarer fou. Au lieu de vous juger, on vous interne dans un asile psychiatrique, où vous faites la pluie et le beau temps alors que vous devriez être en prison. Ce n’est pas mal, non ? Elle n’est pas belle la vie pour l’assassin ?
Et c’est tellement facile de se faire passer pour fou, de simuler la folie, surtout avec des avocats véreux et des experts psychiatriques qui se contredisent et ne savent plus trop où ils en sont. Et des juges débordés.
Il est vrai qu’asiles psychiatriques et prisons se ressemblent, depuis que ces dernières sont devenu des quatre étoiles pour les délinquants qui ont des sorties, font du sport, peuvent avoir des relations avec leurs copines, et continuent comme si de rien n’était tous leurs petits et grands trafics derrière les murs.
Mais visiblement les assassins préfèrent l’asile et c’est chez eux une véritable stratégie que de se faire envoyer en asile, d’où ils finissent toujours par sortir.
En effet le droit pénal prévoit que « n’est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d’un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. »
C’est la Charente Libre qui le racontait il y a deux ans. Un certain Mohammed Z était interné depuis trente ans au centre Camille Claudel d’Angoulême, car déclaré irresponsable. L’ennui, c’est que sa distraction préférée était d’agresser les autres patients, et aussi les soignants. Sexuellement. Pour le directeur, ce n’était pas à l ‘hôpital d’assurer sa garde, l’hôpital n’est pas une prison. L’hôpital sert à soigner, pas à surveiller. Or la place de Mohammed Z était en prison vu son comportement agressif et criminel. Il est encore probablement dans cet asile, où il est un danger permanent pour tout le monde, et un scandale ambulant.
Un autre Mohammed, Mohammed L, assassin d’Alban Gervaise, ce médecin qui attendait sa fille devant l’école, va probablement être déclaré irresponsable, alors qu’il a crié « Allah Akhbar » ce qui prouve qu’il prenait sa responsabilité, au nom d’Allah.
On parle aussi de l’irresponsabilité de la meurtrière de Lola, de celle de l’assassin de Philippine, de celui qui a violé, tué puis coupé en morceaux une ravissante italienne, avant de mettre ses restes dans une valise. De l’irresponsabilité de l’assassin de Sarah Halimi, torturée et défenestrée. C’est une véritable épidémie d’irresponsabilité. La justice-mur-des-cons a renoncé à faire son travail. Les coupables plaident de plus en plus la folie. Cette stratégie ne devrait pas être toléré.
La tendance est à déclarer les assassins irresponsables surtout s’ils sont d’origine diversitaire. Les « disiquilibri » ont de beaux jours devant eux et les familles de victimes du pain sur la planche si elles veulent que justice soit faite.
Christian Stawoski se bat depuis 26 ans pour que l’irresponsabilité soit modifiée. Il a écrit : « Plaidoyer contre les aberrations de l’irresponsabilité pénale. »
En 1998 sa fille Cendrine, âgée de 17 ans, a été tuée dans le salon de coiffure où elle travaillait, par un individu de 78 ans qui a fait irruption avec sa carabine et a également tué la patronne et blessé deux autres femmes.
Le meurtrier a rapidement été déclaré irresponsable. Il n’y a pas eu de procès. Il y a eu un non-lieu, ce qui veut dire qu’il n’y a pas lieu de poursuivre. Une condamnation à l’oubli.
« Cela veut dire, dit Christian Stawoski, qu’un juge a estimé que l’assassinat de notre fille ne justifie pas de procédure. Or le procès permet aux victimes de comprendre ce qui s’est passé. On nous a retiré ce droit de comprendre et de savoir. »
Le meurtrier de Cendrine est donc allé en asile psychiatrique, où il est mort dix ans après les faits. Sans jamais avoir été inquiété.
Christian Stawoski a obtenu que les familles de victimes puissent obtenir une audience publique pour que soit discutée la question de l’irresponsabilité pénale, pour que la culpabilité puisse être reconnue et le crime inscrit au casier judiciaire.
Après seulement intervient la question de la peine, qui pourrait être convertie en une obligation de soins, contrôlée par un juge d’application des soins. Il faudrait que le coupable soit suivi, même à sa sortie de l’hôpital psychiatrique, pour éviter la récidive.
Il souhaite aussi que les experts n’interviennent qu’à la fin de la procédure, pour ne pas stopper l’enquête.
La démence détruit l’imputabilité subjective c’est à dire le fait de pouvoir attribuer le crime à une personne donnée. Soit. Mais la démence n’a aucune influence sur l’infraction, qui demeure, et reste punissable, à telle enseigne que si l’auteur a eu des co-auteurs sains d’esprit, ces derniers seront pénalement responsables.
Par conséquent l’infraction est constituée, par exemple un meurtre a été commis, et dès lors les victimes ont droit à un procès même si le coupable est déclaré dément. Et surtout si cette démence est simulée.
On ne voit pas pourquoi le procès ne serait pas tenu, qui plus est du fait du coupable, qui se laisse glisser avec volupté dans l’impunité, qui la recherche frénétiquement. Que le procès ne soit pas tenu est une injustice pour les victimes et pour les familles de victimes.
Le droit doit changer et les familles de victimes ne désespèrent pas de le faire changer.
L’association Delphine-Cendrine lutte pour ce changement. Les assassins n’ont plus qu’à bien se tenir. Ils ne l’emporteront plus en paradis.
Sophie Durand