Language

         

 Publicité par Adpathway

Valère Burnon : “C’est quand il n’y a plus de stress technique qu’on peut laisser aller son imagination”

1 month_ago 12

         

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway

Chaque étape du Concours 2025 fut pour le Belge Valère Burnon, 26 ans, un moment de réussite et de lumière. Il est troisième, il aurait pu être premier, ou non classé – cette année, tout est arrivé…–, mais il est sûr qu'il aura marqué les esprits et créé un lien puissant avec le public. Nous l'avons rencontré ce même dimanche matin, dans la foulée de l'interview de Nikola Meeuwsen.

Que représentait le Concours pour vous ?

Je viens d'une famille de non-musiciens mais mes parents regardaient le Concours à la télévision et je pense que ma motivation est née en 2007, l'année où Anna Vinnitskaya a gagné ! J'avais huit ans, et, à partir de là, j'ai toujours eu le Concours dans le collimateur. Je savais qu'en 2020 (postposé à 2021, pour cause de Covid) ce serait trop tôt, et à l'horizon de quatre ans, l'entrée à la Chapelle représentait la meilleure des préparations – ce fut le cas, tant par son enseignement que par son encadrement.

Vous avez choisi le 3e Concerto de Rachmaninov

C'était LE concerto que je voulais jouer, c'est une musique qui me parle et qui parle au public. Et il est essentiel, pour moi, de ressentir, depuis la scène, que le public est "pris", généralement par la qualité de son silence.

Comment avez-vous choisi vos différents programmes ?

Jouer dans son pays présente un énorme risque, j'ai donc voulu mettre toutes les chances de mon côté. J'ai aussi compris que c'était en prenant une certaine distance avec les enjeux du concours que je pouvais y trouver du plaisir. Et que c'est dans les moments les plus difficiles, les plus cruciaux, qu'il faut faire comme si ce n'était pas le cas, même si, bien sûr, il y a quelque chose de stimulant dans la pression qui nous est imposée. Quant au programme, j'ai suivi le conseil de Frank Braley : "la pièce au choix est notre joker", j'ai donc ouvert avec le 6e Nocturne de Fauré, que je considérais comme ma signature d'artiste. Et la chance a voulu que je sois le seul à jouer la 7e Sonate de Beethoven…

Vous avez énormément travaillé votre répertoire, cela vous permet-il parfois d'improviser, sur le moment ?

C'est le but ; c'est quand on n'a plus aucun stress technique qu'on peut laisser aller son imagination et sa créativité.

Les concours, c'est fini ?

Je voudrais bien (rire).

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.

read-entire-article

         

        

NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN  

Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life®

  Publicité par Adpathway