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"Va faire la soupe, salope !" : amende avec sursis et euro symbolique pour le viticulteur qui avait insulté Sandrine Rousseau

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Un vigneron accusé d'avoir insulté Sandrine Rousseau en 2023 dans l'Aude en lui criant « va faire la soupe, salope ! » a été condamné ce vendredi 16 mai à une amende de 2 500 euros avec sursis, a indiqué la députée écologiste.

Il devra lui verser un euro symbolique de dommages et intérêts, comme elle l'avait demandé. Ce vendredi 16 mai, un vigneron accusé d'avoir insulté Sandrine Rousseau en 2023 dans l'Aude en lui criant « va faire la soupe, salope ! » a été condamné à une amende de 2 500 euros avec sursis, a indiqué à l'Agence France presse (AFP) la députée écologiste.

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Le 28 mars dernier, à l'audience, la procureure Géraldine Labialle avait requis 3 000 euros d'amende, dont 2 000 avec sursis, dénonçant notamment des propos « empreints d'un sexisme et d'une misogynie décomplexés » constituant un « outrage à personne chargée de mission de service public ».

« C'est pas des choses à dire. Ce n'est pas bien. Je présente mes excuses à Madame Rousseau, si elle veut bien les accepter », avait déclaré le viticulteur de 65 ans à la barre, soulignant que, « fatigué » par ses longues journées de travail, il n'était pas dans son « état normal » au moment des faits.

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Les propos incriminés ont été tenus le 12 juin 2023, alors que la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier et Sandrine Rousseau, venues soutenir les opposants à un projet de golf dans l'Aude, avaient été prises à partie par des vignerons audois en colère qui voulaient les empêcher d'accéder à un domaine viticole pour rencontrer des militants. Sandrine Rousseau avait souligné « l'intimidation physique » subie ce jour-là et des propos « sexistes » visant notamment à « nier (ses) mandats » et à exclure les femmes du « débat public ».

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Peu après l'audience, elle avait également évoqué les désaccords avec ces viticulteurs à propos de l'usage des pesticides auquel s'opposent les écologistes, précisant qu'aujourd'hui, « on ne peut ni empoisonner la nature ni mettre les femmes dans la cuisine ». La décision du tribunal « est une victoire pour toutes les femmes », a-t-elle déclaré ce vendredi 16 mai au soir. « Nulle d'entre nous ne doit être assignée à la soupe ni être traitée de "sale", ce qui est à l'origine du mot salope », a-t-elle précisé à l'AFP.

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