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USA : Marco Rubio : « L’Espagne est un gros problème »

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Marco Rubio : « L’Espagne est un gros problème »

Publié le 25.6.2025 à 20h55 – Par Luca Giordano – Temps de lecture 5 mn

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Le secrétaire d’État américain s’est interrogé sur la position du gouvernement de Pedro Sánchez, qui entendait investir 2,1 % du PIB dans la défense au lieu des 5 % finalement convenus par les pays de l’OTAN.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio prononce un discours à l’ouverture du sommet des dirigeants de l’OTAN à La Haye. (LUDOVIC MARIN/Pool via REUTERS)

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a qualifié mercredi l’Espagne de « gros problème » pour son refus d’augmenter les dépenses de défense à 5 % du PIB, affirmant que Madrid se trouvait « dans une situation très compliquée » vis-à-vis de ses partenaires de l’OTAN lors du sommet qui s’est tenu à La Haye.

Dans une interview publiée par le magazine Politico, Rubio a noté que « la combinaison de la pression du président (Donald) Trump dans sa première administration, puis d’une invasion totale et d’une guerre en Europe par Vladimir Poutine, a conduit pratiquement tous les pays (de l’OTAN)à s’engager désormais à atteindre cet objectif de 5 %. à l’exception malheureuse de l’Espagne.

Les déclarations du responsable américain ont coïncidé avec l’adoption de la déclaration finale du sommet, dans laquelle les 32 pays membres de l’OTAN ont réaffirmé leur « engagement inébranlable en faveur de la défense collective » et se sont engagés à investir 5 % de leur PIB dans la défense d’ici 2035, s’engageant à soumettre des plans annuels qui montrent « une voie crédible et progressiste pour atteindre cet objectif ».

Cependant, l’Espagne affirme qu’elle répondra aux capacités de l’OTAN en investissant 2,1 %, et la Belgique a opté pour la même stratégie, invoquant des difficultés budgétaires.

Doutes sur la proposition espagnole

Rubio a exprimé des doutes sur la durabilité de l’accord proposé par l’Espagne pour atteindre les capacités militaires requises avec un investissement de seulement 2,1 % dans la défense, bien en deçà de l’objectif commun de 5 %.

« Franchement, cela les met dans une situation très compliquée par rapport à leurs autres alliés et partenaires », a ajouté le secrétaire d’État, qui a insisté sur le fait que « si tout le monde respecte son engagement, ce sera une alliance beaucoup plus forte, avec des partenaires plus capables ».

Le responsable américain a fait valoir que le respect généralisé des engagements de dépenses « permettra aux États-Unis de rester un membre dynamique et fort, le plus grand de tous, mais aussi de réaffecter des ressources à d’autres parties du monde sans nuire à la force de l’alliance ».

Sánchez défend la position espagnole

Sánchez lors de la conférence de presse après le sommet (REUTERS/Claudia Greco)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a défendu mercredi sa décision de ne pas engager le pays dans une augmentation des dépenses militaires de 5 % du PIB, qualifiant cette option d’« erreur absolue » pour Madrid.

« Le débat n’est pas de savoir combien nous allons dépenser. Une alliance est basée sur les capacités que chaque État membre doit apporter », a déclaré M. Sánchez à la presse à La Haye, réitérant qu’avec un objectif de dépenses de 2,1 % du PIB pour la défense, l’Espagne répondra aux capacités militaires demandées par l’Alliance.

En réponse directe aux critiques de Rubio, Sánchez a répondu avec force : « L’Espagne est toujours la solution, ce n’est jamais le problème ».

Le dirigeant socialiste a révélé qu’il n’avait pas eu l’occasion de parler à Trump pendant le sommet ni même de le saluer, ce qu’il a attribué à une circonstance « fortuite ». Face à la pression américaine, il a souligné que l’Espagne avait défendu ses positions avec conviction et qu’elle maintiendrait sa limite de 2,1 % du PIB sur les dépenses de défense.

Cependant, lors de la conférence de presse qui a suivi le sommet, Trump a mis en garde l’Espagne contre d’éventuelles mesures commerciales en réponse au refus de s’engager sur des dépenses militaires équivalentes à 5 % du PIB.

« Je vais négocier avec eux, ils vont payer quoi qu’il arrive », a-t-il déclaré. Il a également assuré qu’au moment de négocier « un accord commercial avec l’Espagne », il lui ferait « payer le double ». C’est le seul pays de tous qui refuse de payer, ils font cavalier seul et c’est injuste », a-t-il souligné aux médias.

Contexte du litige

La controverse sur les dépenses militaires de l’Espagne et de l’OTAN reflète une tension fondamentale entre les exigences américaines pour plus d’investissements défensifs et les capacités fiscales réelles des alliés européens. Alors que les États-Unis contribuent à hauteur de 62 % du budget total de la défense de l’Alliance, des pays comme l’Espagne affirment que l’objectif de 5 % du PIB serait disproportionné et menacerait leurs modèles sociaux, les obligeant à augmenter leurs impôts. Madrid affirme qu’il peut répondre aux capacités militaires requises en investissant seulement 2,1 % du PIB, une proposition que Washington considère comme insoutenable et qui pourrait créer un dangereux précédent pour d’autres alliés réticents comme la Belgique et la Slovaquie.

La tension entre Washington et Madrid s’inscrit dans le cadre des efforts de l’administration Trump pour amener tous les alliés européens à augmenter considérablement leurs dépenses militaires face à la menace posée par la Russie après son invasion de l’Ukraine.

Le nouvel objectif de 5 % du PIB représente plus du double du seuil actuel de 2 %, qui, fin 2024, n’était atteint que par 22 des 32 États membres de l’OTAN.

La déclaration finale du sommet a divisé l’objectif en deux composantes : un minimum de 3,5 % pour les dépenses militaires strictes (salaires, opérations, achat d’équipements) et un supplément de 1,5 % pour les infrastructures, l’innovation et la protection des frontières.

L’Espagne n’est pas le seul pays à avoir exprimé des réticences à l’égard du nouvel objectif. La Belgique et la Slovaquie ont également exprimé des difficultés à atteindre l’objectif de 5 %, bien que l’OTAN insiste sur le fait que tous les membres doivent respecter l’engagement sans exception.

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