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Et si la Suisse devenait le futur phare mondial de l’intelligence artificielle?

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Publié le 09 juillet 2025 à 19:52. / Modifié le 09 juillet 2025 à 19:58. 2 min. de lecture

Observons simplement l’actualité du monde de l’intelligence artificielle ces dernières heures. Aux Etats-Unis, Grok, le chatbot d’Elon Musk, salue «l’efficacité» d’Adolf Hitler après avoir récemment émis des doutes sur le nombre de juifs tués durant la Shoah. En France, Mistral, champion national de l’intelligence artificielle, chercherait à lever des millions auprès d’un fonds émirati, après avoir été financé par Microsoft.

Ces deux nouvelles en disent beaucoup sur les immenses soucis de qualité et de fiabilité des modèles d’intelligence artificielle (IA), pourtant utilisés par des millions de personnes. Mais aussi sur la difficulté de créer des solutions souveraines, affranchies de la tutelle de puissances étrangères. Dominée par des géants technologiques ultra-puissants ou des barons du numérique qui font passer leurs intérêts (et leurs idées) avant toute autre chose, l’IA est une véritable jungle.

Lire aussi: L’EPFL est près de lancer un modèle de langage suisse, souverain et destiné au «bien commun»: trois questions pour comprendre ces immenses ambitions

Dans ce contexte, la volonté suisse, portée par l’EPFL et l’EPFZ, de créer un modèle de langage «pour le bien commun» a quelque chose de surréaliste. Les ambitions sont totalement inhabituelles du point de vue helvétique: créer une IA de haute qualité, efficace, transparente, accessible à tous, avec une portée planétaire.

Difficile de viser plus haut. Non seulement les EPF, aidées par la Confédération, voient loin, mais en plus elles y mettent les moyens, avec l’utilisation du superordinateur Alps de classe mondiale et le travail de dizaines d’ingénieurs de renom.

EPF assez réactives?

De nombreux ingrédients sont ainsi réunis pour que l’initiative soit un succès. Mais attention, rien ne dit que ce sera le cas. Le modèle de langage suisse tiendra-t-il longtemps la comparaison par rapport aux modèles commerciaux? Les EPF seront-elles assez réactives pour s’adapter aux innovations rapides du secteur? Administrations publiques, écoles ou entreprises testeront-elles le modèle helvétique ou préféreront-elles toujours les américains? Comment le grand public aura-t-il accès à ce modèle des EPF? Et enfin, est-ce vraiment le rôle, à long terme, des hautes écoles de gérer un modèle de langage?

Les questions sont nombreuses et les réponses se dessineront rapidement ces prochains mois. Aujourd’hui, une chose est sûre: la Suisse, sous l’impulsion des deux EPF, déborde d’ambitions avec ce futur modèle de langage, une initiative à saluer.

Notre pays peine toujours à créer de nouveaux champions technologiques. Mais au moins, il démontre sa volonté d’œuvrer pour le bien commun au niveau numérique. Et c’est déjà beaucoup.

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