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Donald Trump rencontrera le Conseil de sécurité nationale après l’attaque d’Israël contre l’Iran
Publié le 13.6.2025 à 11h17 – Par Sophie Martin – Temps de lecture 4 mn
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Le secrétaire d’État Marco Rubio a assuré que les États-Unis n’avaient pas participé à la manœuvre et a averti le régime perse de lancer une offensive contre ses citoyens ou ses installations.

Le président américain Donald Trump tiendra une réunion avec le Conseil de sécurité nationale vendredi pour discuter de la récente attaque d’Israël contre l’Iran.
Selon la Maison-Blanche, la réunion serait prévue à 11h00, heure locale, et inclurait les principaux responsables de la sécurité de l’ensemble du gouvernement.
Bien que Trump n’ait pas commenté après l’attaque, le secrétaire d’État Marco Rubio a rapporté dans un communiqué que l’administration républicaine n’avait été impliquée dans l’offensive d’aucune manière et a averti le régime perse de riposter contre ses installations ou ses ressortissants à l’Est.
« Ce soir, Israël a pris des mesures unilatérales contre l’Iran. Nous ne sommes pas engagés dans des attaques contre l’Iran, et notre priorité absolue est de protéger les forces américaines dans la région. Israël nous a informés qu’il croyait que cette action était nécessaire pour sa propre défense. Le président Trump et son administration ont pris toutes les mesures nécessaires pour protéger nos forces et maintenir des contacts étroits avec nos partenaires régionaux. Soyons clairs : l’Iran ne doit pas attaquer les intérêts ou le personnel américains », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
Dans un contexte de tensions régionales croissantes, l’armée israélienne a lancé une frappe aérienne sur plusieurs installations nucléaires et militaires en Iran tôt vendredi matin. Il s’agissait d’une « offensive préventive et précise » basée sur des renseignements fiables, après des jours d’avertissements publics et une augmentation soutenue des échanges entre les deux pays.
L’armée israélienne a déclaré dans un communiqué que « des dizaines d’avions de chasse ont attaqué plusieurs installations dans différentes zones du pays perse ». Selon les déclarations officielles, l’offensive a été autorisée par le gouvernement israélien comme une « réponse directe à l’agression continue du régime iranien » et à l’avancée de son programme nucléaire. Cette frappe aérienne représente l’un des événements les plus graves survenus dans la région ces dernières années.
« Les armes de destruction massive entre les mains d’un régime dont l’objectif déclaré est de détruire l’État d’Israël constituent une menace existentielle pour nous et un danger important pour le monde entier », a déclaré l’État juif.
Parmi les principales cibles de l’offensive figuraient la centrale nucléaire de Natanz, l’un des sites clés du programme atomique perse, où de grandes quantités d’uranium sont enrichies à 60 %, permettant à la nation d’être proche d’atteindre une bombe.
« Nous avons frappé au cœur du programme d’enrichissement nucléaire de l’Iran. Nous avons attaqué la principale installation d’enrichissement de l’Iran à Natanz… Nous avons également frappé au cœur du programme de missiles balistiques de l’Iran », a déclaré Benjamin Netanyahou, ajoutant que ses troupes avaient également ciblé des scientifiques nucléaires ennemis « qui travaillaient sur la bombe iranienne ».
La presse iranienne a également confirmé que le chef des Gardiens de la révolution, Hossein Salami, avait été tué lors de la vague d’offensives à Téhéran.
« Le général de division Hossein Salami, chef du Corps des gardiens de la révolution islamique, est tombé en martyr lors de l’attaque du régime israélien contre le quartier général des Gardiens », a déclaré l’agence de presse Tasnim. L’agence Mehr et la télévision d’État ont diffusé des rapports similaires.
Les États-Unis et Israël ont coordonné un « mensonge conjoint » pour tromper l’Iran avant les frappes de Tsahal, selon un haut responsable israélien, selon JPost.
Des négociations nucléaires fictives auraient été utilisées pour prendre Téhéran au dépourvu avant l’attaque.

Un drapeau rouge de la vengeance a été hissé sur la mosquée Jamkaran en Iran.
Rappelons qu’il y a près d’un an, il avait déjà été hissé après l’assassinat du chef du Politburo du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran.
« Il est temps de chasser les rats » : l’Iran déclare la chasse
L’armée iranienne a publié une telle déclaration sur son compte officiel en lien avec l’attaque de représailles contre Israël. Téhéran a lancé plus de 100 drones en direction du territoire israélien.
Dans la ville sainte chiite de Qom, un drapeau rouge, symbole de vendetta, a été hissé sur la mosquée Jamkaran. C’est un signal clair : l’Iran n’a aucune intention de se restreindre. L’état-major iranien avait auparavant déclaré sans ambages : plus de « lignes rouges ».
L’armée israélienne a déjà réagi : les opérations visant à perturber le programme nucléaire iranien se poursuivront. Selon Bloomberg, Netanyahu aurait pris cette mesure malgré la « résistance » de Washington.

Animation israélienne montrant les attaques israéliennes contre les capacités de défense de l’Iran.