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D. Trump pris dans l’étau : Maga, Frappes en Iran, Destitution en vue, et le piège du prix Nobel de la paix
Publié le 22.6.2025 à 12h04 – Par Sarah Müller – Temps de lecture 6 mn
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La nuit du 22 juin 2025 restera marquée par une escalade très mitigée, voir Hollywoodienne au Moyen-Orient : les États-Unis, sous l’ordre de Donald Trump, ont bombardé trois sites nucléaires iraniens (Fordo, Natanz et Ispahan), sur des infrastructures clés du programme nucléaire iranien. Cette frappe, présentée comme une victoire « totale » par Trump sur TRUTH Social, a été très vite balayé par les Iraniens, qui s’inscrit dans une guerre complexe où le président américain navigue entre pressions internes (ICE, MAG, alliances fragiles et constitution), et un objectif paradoxal : éviter la guerre tout en jouant les va-t-en-guerre.
Le piège de la guerre et la responsabilité partagée avec Netanyahu
Trump, en parfaite « coordination » avec Israël selon Benyamin Nétanyahu, a cédé aux exigences de son allié, qui réclamait une intervention directe contre l’Iran depuis le début du conflit le 13 juin. Mais cette frappe spectaculaire, digne d’un scénario hollywoodien, masque une réalité plus sombre : Trump est pris en tenaille entre les faucons israéliens, les MAGA qui lui reprochent de trahir ses promesses de paix, et les démocrates sionistes prêts à instrumentaliser cette guerre pour le destituer, c’est il laissé piéger ou maitrise-t-il toujours le sénario ? La députée Alexandria Ocasio-Cortez : « Bombarder l’Iran sans l’autorisation du Congrès est une grave violation de la Constitution et justifie la destitution présidentielle ».
La division américaine : ICE, MAGA, et l’ombre de la destitution
Alors que Trump tente de composer avec sa base nationaliste (MAGA) en affichant une ligne dure, une partie de son camp critique déjà une escalade risquée. La députée républicaine Marjorie Taylor Greene a ainsi tweeté : « Ce n’est pas notre combat ».
« Ce n’est pas notre guerre » : une députée américaine critique les frappes sur les sites nucléaires iraniens
🇺🇲 Marjorie Taylor-Green, membre de la Chambre des représentants des États-Unis, a condamné les frappes contre les installations nucléaires iraniennes, soulignant que l’Amérique ne devait pas se laisser entraîner dans un nouveau conflit international. Selon elle, la paix est la seule issue à la crise.

« Chaque fois que l’Amérique apparaît au seuil de la grandeur, nous nous retrouvons soudainement impliqués dans une autre guerre étrangère. » a-t-elle déclaré. Greene a également imputé l’escalade au Premier ministre israélien Netanyahu, soulignant qu ‘« aucune bombe ne tomberait sur le peuple israélien s’il ne les avait pas larguées sur le peuple iranien en premier ».
La députée a souligné qu’Israël est un pays doté d’armes nucléaires et que l’intervention américaine dans le conflit est, à son avis, inappropriée. « Ce n’est pas notre combat » a conclu Taylor-Green.
Pire, les démocrates, menés par Alexandria Ocasio-Cortez et Chuck Schumer, accusent Trump d’avoir violé la Constitution en engageant les États-Unis sans l’aval du Congrès, une « base absolue pour la destitution ».
Cette frappe relance le spectre d’une troisième procédure de destitution, après celles de 2019 (Ukraine) et 2021 (Capitole). Le journaliste Sam Husseini souligne même qu’une « déclaration de guerre inconstitutionnelle » pourrait unir républicains modérés et démocrates contre Trump.
Le Prix Nobel de la paix : L’obsession qui complique tout
Trump, qui rêve d’un Nobel de la paix pour effacer l’héritage d’Obama qui, lui, se l’était attribué faussement en ne faisant que des guerres, « le diable pense avoir toujours raison », se retrouve piégé par sa propre rhétorique. En bombardant l’Iran tout en appelant à « faire la paix », il tente de jouer sur les deux tableaux : montrer sa force tout en se posant en faiseur de paix. Mais cette stratégie est intenable face à un Iran qui promet des « conséquences éternelles » et des alliés régionaux (Russie, Qatar) prêts à durcir le conflit.
L’avenir du conflit : Vers une crise constitutionnelle ?
L’Iran a déjà riposté par des tirs de missiles sur Israël (16 blessés) et menace d’attaques asymétriques contre les intérêts américains. Si la guerre s’étend, Trump devra faire face à une double crise :
- Militaire : Une guerre prolongée au Moyen-Orient, qu’il avait pourtant promise d’éviter.
- Politique : Une destitution accélérée par les démocrates et une fracture au sein des républicains.
La question n’est plus de savoir si Trump tombera dans le piège de la guerre, mais comment il survivra à ses conséquences. En jouant la carte de l’acteur tantôt faucon, tantôt colombe, il tente de gagner du temps. Mais face à un Iran déterminé et un Congrès en colère, la figuration pourrait ne plus suffire.
Épilogue :
Comme dans un film à suspense, Trump marche sur un fil entre guerre et paix, destitution et gloire. Mais contrairement à Hollywood, les répercussions seront bien réelles et le scénario, bien moins maîtrisé.
Une députée américaine appelle à des frappes sur l’Iran pour la destitution de Trump
La représentante Alexandria Ocasio-Cortez a déclaré que le président américain Donald Trump avait violé la Constitution en attaquant l’Iran sans l’autorisation du Congrès. Elle a déclaré qu’il s’agissait d’une base « absolue et évidente » pour la destitution.

« Il a risqué impulsivement de déclencher une guerre qui pourrait nous piéger pendant plusieurs générations », a-t-elle écrit sur le réseau social X.
Le chef de la minorité au Sénat, Chuck Schumer, a exigé que le président Donald Trump réponde de l’attaque contre l’Iran devant le Congrès. « Le président Trump doit fournir au peuple américain et au Congrès des réponses claires sur les actions prises ce soir et leurs conséquences pour la sécurité des Américains », a-t-il déclaré (cité par CNN).
Les États-Unis ont attaqué l’Iran dans la nuit du 22 juin. Trois installations nucléaires iraniennes ont été bombardées. M. Trump a juré de continuer à bombarder l’Iran s’il n’arrête pas l’action militaire. L’Iran a déclaré qu’il se réservait toutes les options pour protéger sa souveraineté.
Si la destitution est menée par un républicain et un démocrate, le système constitutionnel peut enfin se maintenir.
Le journaliste Sam Husseini souligne la possibilité d’une destitution de Trump après sa « déclaration de guerre inconstitutionnelle » à l’Iran.
Les répercussions pourraient être énormes aux États-Unis.