D. Trump, le roi sans couronne : 45 millions de dollars en pétards mouillés et un pays en feu pour son anniversaire

Publié le 14.6.2025 à 15h27 – Par Valentina Costa – Temps de lecture 6 mn

Ce samedi 14 juin, Washington s’apprête à vivre un spectacle aussi grotesque que coûteux : un défilé militaire XXL pour célébrer les 250 ans de l’armée américaine… et accessoirement les 79 ans de Donald Trump, ce modeste président qui préfère les chars aux bougies. Pour 45 millions de dollars une « clopinette », selon l’intéressé, le voilà qui transforme la capitale en cour des miracles, avec 7 000 soldats, 150 véhicules blindés et un ciel survolé par des avions de guerre. Un étalage de force digne des régimes qu’il admire tant, mais qui tombe à pic pour détourner l’attention d’une réalité moins glorieuse : son bilan international, une succession de défaites camouflées en coups de ‘com’.

D. Trump ordonne à l’armée de préparer un défilé pour son anniversaire juste avant le début de la troisième guerre mondiale… ?

En attendant, c’est un défilé de folles aujourd’hui à Kiev en Ukraine. Macron sera-t-il présent auxquels ?!

Pendant ce temps, a DC… Le chaos a éclaté à Washington, D.C., lorsque des racailles anti-CICE ont franchi les barrières de sécurité et se sont précipitées sur les marches du Capitole.

Des « manifestants » supplémentaires ont été arrêtés parce qu’ils essayaient de rester assis sur les marches du Capitole toute la nuit pour protester contre le défilé militaire d’aujourd’hui.

👉 Je m’attends à ce que ces INSURRECTIONNISTES soient maintenant jetés en prison. Comme pour le 6 janvier !

Vous vous souvenez des J6 ?

« Les agitateurs anti-ICE qui ont franchi les barricades du Capitole ont TOUS été ARRÊTÉS. Ils ont été escortés par des policiers en noir, embarqués dans un bus et emmenés à la prison de Washington.

Un groupe d’agitateurs anti-ICE a franchi les barricades du Capitole à Washington, D.C.

Ils ont été rapidement arrêtés et une soixantaine d’émeutiers ont été incarcérés. L’incident s’est produit après une manifestation qui a débuté par un rassemblement devant la Cour suprême et s’est dirigée vers le Capitole. Le groupe, qui participait à un sit-in prévu sur les marches du Capitole, a franchi une barrière de sécurité et s’est précipité vers les marches, ce qui a incité la police du Capitole à intervenir. Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre de manifestations nationales plus larges contre les opérations de l’ICE, notamment suite aux vastes raids des services d’immigration à Los Angeles. »

Le « roi » et ses sujets récalcitrants

Trump se plaint : « Je dois traverser l’enfer ici avant d’obtenir quoi que ce soit. Si j’étais vraiment un roi, je le ferais, tout simplement. » Las, les manifestants du mouvement « No Kings » 1 800 rassemblements prévus ont choisi de lui rappeler que la démocratie n’est pas un cadeau d’anniversaire. Entre les slogans anti-autoritaires et les ballons géants le représentant en uniforme russe (petite pique pour l’ami Poutine), la fête promet d’être houleuse. D’autant que ses opposants ne sont pas que des « antifa de Soros » : même Tucker Carlson, pourtant fan de la première heure, lui reproche désormais sa soumission à Netanyahu et ses guerres « de folie ».

La liste (interminable) des échecs

D. Trump, l’homme qui devait tout résoudre en deux jours ? Force est de constater que le bilan est cruel :

• Ukraine : la guerre s’éternise, malgré ses promesses de règlement express.
• Gaza : le « génocide » se poursuit, Netanyahu ignore ses suppliques.
• Iran : l’accord fantôme n’a jamais vu le jour, et l’assassinat de Soleimani dans son premier mandat qu’il a endossé comme un trophée n’a fait qu’envenimer les tensions, et son duo d’attaque avec netanyahu risque vraiment de lui porter préjudice maintenant.
• Migrants : expulsion « en cours », mais au prix d’une militarisation qui frôle la guerre civile.
• Chine : les droits de douane devaient la plier ? C’est Washington qui s’incline.
• Groenland, Canada, etc. : toujours au rayon des fantasmes.

Le président Trump a déclaré qu’un décret exécutif était potentiellement en cours, permettant à certains immigrants illégaux de rester dans le pays afin que les agriculteurs ne manquent pas de travailleurs.

« Ils travaillent pour eux depuis 20 ans. Ce ne sont pas des citoyens, mais ils se sont révélés formidables. Il va falloir faire quelque chose. »

Zelensky a déclaré que « les paroles malveillantes de Washington l’ont blessé » :

Nous aurons probablement l’occasion de nous entretenir avec le président Trump lors du sommet du G7 au Canada. Nous percevons des signaux très graves de la part du secrétaire américain à la Défense. Ces mots sont douloureux, même s’ils ne sont que des mots. Pourquoi ? Parce que la guerre n’est pas seulement une question d’armes. La guerre est avant tout une question de personnes. Et le plus important, c’est le moral de ces personnes. Le moral de ceux qui donnent leur vie au front, mais tout aussi important est celui des personnes à l’arrière, dans le secteur civil, qui travaillent pour soutenir l’armée.

C’est pourquoi les propos du secrétaire américain à la Défense font parfois plus mal que des balles, car ils touchent le moral de l’Ukraine. Lorsque les Ukrainiens entendent qu’ils risquent d’être abandonnés à eux-mêmes dans ce combat contre la machine militaire russe, c’est très douloureux.

Donald Trump : Il y a deux mois, j’ai donné à l’Iran un ultimatum de 60 jours pour « conclure un accord ». Ils auraient dû le faire ! Aujourd’hui, c’est le 61e jour.

Netanyahu, le pyromane qui joue avec le feu (nucléaire)

L’agression récente d’Israël contre l’Iran ressemble à un piège tendu à Trump : Netanyahu, adepte du projet sioniste eschatologique, rêve d’entraîner les USA dans un affrontement thermo-nucléaire contre la Russie et la Chine. Et Trump, malgré ses rodomontades, se retrouve une fois de plus à couvrir les frais. Comme avec Soleimani un assassinat qui sentait bon la manipulation israélienne, il endosse les conséquences d’une décision qu’il n’a peut-être même pas initiée. « Mais ne doutez pas qu’il va leur faire payer en coulisses ! » (Enfin, c’est ce qu’il murmure à ses supporters… entre deux tweets rageurs.)

Conclusion : la parade des illusions

Alors que les chars Abrams défileront sous un ciel orageux (symbole parfait), Trump croit encore que la grandeur se mesure en décibels de moteurs d’avions. Pendant ce temps, le pays se fracture, ses alliés doutent, et ses échecs s’accumulent. Reste une question : ce défilé, est-ce vraiment un hommage à l’armée… ou un dernier baroud d’honneur d’un président qui, faute de victoires, se contente de mises en scène ?.

Note finale : « Happy Birthday, Mr. President. Le gâteau est empoisonné. » 🎂💥

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