NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway

D. Trump a approuvé la fusion entre US Steel et Nippon Steel et a assuré qu’elle générerait « au moins 70 000 emplois »
Publié le 24.5.2025 à 10h19 – Par Andrei Kuznetsov – Temps de lecture 4 mn
×
Gagner du temps de lecture avec le résumé de l'article
L’annonce a provoqué un rebond immédiat de 21,61 % des actions de la société sidérurgique américaine, qui ont clôturé à 52,17 $ à la Bourse de New York.

Le président Donald Trump a approuvé vendredi la fusion tant attendue entre U.S. Steel et Nippon Steel, mettant fin à des mois d’incertitude sur l’acquisition de l’un des plus grands actifs industriels américains par une société étrangère.
L’annonce a provoqué un rebond immédiat de 21,61 % des actions de la sidérurgie américaine, qui ont clôturé à 52,17 dollars à la Bourse de New York.
« Je suis fier d’annoncer qu’après beaucoup de réflexion et de négociation, U.S. Steel restera aux États-Unis et maintiendra son siège social dans la grande ville de Pittsburgh », a écrit Trump sur son compte Truth Social.
Selon lui, il s’agit d’un « accord prévu entre United States Steel et Nippon Steel » qui générera « au moins 70 000 emplois » et contribuera « 14 000 millions de dollars à l’économie des États-Unis ». La majeure partie de cet investissement aura lieu au cours des 14 prochains mois.
L’approbation du dirigeant républicain représente un renversement de la décision de son prédécesseur, Joe Biden, qui avait bloqué l’opération plus tôt cette année pour des raisons de sécurité nationale. La proposition initiale, présentée en décembre 2023, prévoyait une fusion pour 14 900 millions de dollars.

« Je suis fier d’annoncer qu’après beaucoup de réflexion et de négociations, U.S. Steel restera aux États-Unis et maintiendra son siège social dans la grande ville de Pittsburgh », a écrit Trump sur son compte Truth Social
Nippon Steel a qualifié la décision d’« action audacieuse de Trump » et a déclaré qu’elle partageait « l’engagement de l’administration à protéger les travailleurs américains, l’industrie sidérurgique américaine et la sécurité nationale des États-Unis ».
De son côté, US Steel a salué le rôle de Trump dans les négociations et a assuré que l’entreprise « restera américaine » et sera renforcée par les investissements que le groupe japonais prévoit de déployer au cours des quatre prochaines années.
Il est important de mentionner que le processus a fait l’objet d’un débat politique et institutionnel intense, car le Comité sur l’investissement étranger aux États-Unis (CFIUS), qui analyse l’impact des achats étrangers dans les secteurs stratégiques, n’est pas parvenu à un consensus clair sous l’administration précédente. Son rapport le plus récent a été essentiel pour débloquer l’approbation de Trump.

De son côté, le principal syndicat du secteur, le Syndicat des Métallos, a réitéré son opposition à la fusion : « Autoriser la vente d’US Steel sera un désastre pour les métallurgistes américains, notre sécurité nationale et l’avenir de l’industrie manufacturière américaine », a déclaré jeudi David McCall, président de l’USW.
« Il est tout simplement absurde de penser qu’un jour, nous pourrions perdre confiance dans l’une de nos industries les plus vitales au profit d’une entreprise dont les pratiques commerciales déloyales se poursuivent », a-t-il ajouté.
Consulté par l’agence AFP, le syndicat a refusé de commenter l’impact direct de l’annonce de Trump, mais a réitéré son inquiétude : « Notre inquiétude reste que Nippon Steel, une entreprise étrangère ayant l’habitude de violer nos lois commerciales, puisse réduire davantage notre capacité métallurgique et mettre en danger des milliers d’emplois », a déclaré McCall.
(Avec des informations de l’AFP)