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Une rue au nom impossible à prononcer ou écrire : Vancouver tombe dans le délire indigéniste

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D’après un article de Jamie Sarkonak publié dans le National Post le 19 juin 2025

À Vancouver, la rue Trutch n’existe plus. Le conseil municipal a voté unanimement pour la rebaptiser « šxʷməθkʷəy̓əmasəm Street », un nom en hən̓q̓əmin̓əm̓, langue autochtone du peuple Musqueam. Ce qui devait être un « cadeau » est perçu par Jamie Sarkonak comme une punition infligée à une centaine de résidents et à des milliers d’usagers de la route.

Sarkonak explique que le nom signifie « Musqueamview », mais que, paradoxalement, plus aucun locuteur fluent de cette langue n’existe aujourd’hui. « Avec aucune personne capable de la parler couramment, ce changement devient un symbole politique », écrit la journaliste. Loin d’être un hommage fonctionnel, ce nom, qualifié de « salade de lettres », serait selon elle une entrave concrète à la vie quotidienne.

Quand la vertu heurte la réalité

Le changement de nom vise à effacer Joseph Trutch de la toponymie urbaine. Ce dernier, lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique au XIXe siècle, est accusé d’avoir réduit les terres autochtones et nié l’existence de certains traités. Mais, observe Sarkonak, si la démarche peut avoir une motivation historique, la manière choque : « Le but n’est pas de faciliter la vie, mais d’imposer un exercice moral à la population. »

Le nouveau nom, estime-t-elle, crée surtout confusion, frustration et insécurité. Les services d’urgence ont déjà signalé que la prononciation du mot « šxʷməθkʷəy̓əmasəm » pourrait compliquer les appels au 911. La ville propose des panneaux secondaires indiquant « Musqueamview St. », mais ce nom n’aura pas valeur légale et ne figurera pas sur les documents officiels.

Des impacts techniques et administratifs massifs

Au-delà des tracas linguistiques, les complications techniques sont nombreuses. Sarkonak énumère : permis, assurances, immatriculations, hypothèques, cartes bancaires, titres fonciers… tous devront être modifiés. Et tous ne peuvent accueillir des caractères non latins.

Même le National Post, confie-t-elle, peine à intégrer ces symboles dans ses systèmes d’impression. La poste canadienne, le fisc (ARC), les systèmes de cartographie et même l’assurance automobile de la C.-B. doivent bricoler des solutions bancales pour traiter cette nouvelle adresse.

« La rue devient un champ de bataille idéologique où l’accessibilité est sacrifiée au symbolisme », accuse Sarkonak.

Quand la décolonisation devient une contrainte

Loin de s’opposer aux noms autochtones en soi, Sarkonak rappelle que des noms comme « Toronto », « Ottawa » ou « Saskatchewan » ont une origine indigène. Mais ces noms ont été adaptés aux normes linguistiques usuelles du pays. Ce qui, selon elle, n’est plus permis par une génération de militants décoloniaux obsédés par la pureté des formes originales, au détriment de la communication.

Elle cite d’autres exemples : le parc Ethennonnhawahstihnen’ à Toronto, les circonscriptions électorales d’Edmonton devenues des énigmes phonétiques, ou encore des écoles primaires de Vancouver au nom quasi imprononçable. La tendance, selon elle, est claire : la signalisation routière devient un laboratoire d’ingénierie identitaire.

Un appel à la province pour freiner l’excès

Puisque les municipalités ne sont pas des entités constitutionnelles, Sarkonak en appelle aux gouvernements provinciaux. Ils pourraient, écrit-elle, limiter les caractères spéciaux, imposer des longueurs maximales de noms, et encadrer les changements de noms historiques.

« Il s’agit moins de culture que d’accessibilité », insiste-t-elle. Les langues officielles du Canada existent aussi pour prévenir une “Tour de Babel” bureaucratique. Si les villes oublient cela, « il est temps que les provinces les remettent à leur place ».

Jamie Sarkonak, dans son texte incisif, met ainsi en garde contre une dérive symbolique qui, sous couvert de réconciliation, risque de fracturer davantage la société canadienne en multipliant les obstacles là où il devrait y avoir des ponts.

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