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Une première intervention armée de la GRC au Manitoba filmée par une caméra d’intervention

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Une femme a été blessée par des tirs d’un policier lors d’une intervention de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) près de Carberry, au Manitoba. Il s’agit du premier incident du genre à avoir été capté par une caméra d’intervention portée par un agent de la GRC dans la province.

Selon un communiqué de la GRC, le détachement de Carberry est intervenu lundi vers 21 h 30 pour un trouble de la paix sur l’autoroute transcanadienne, près de l’intersection avec la route 88 Ouest.

Plusieurs témoins ont signalé qu’une personne se faufilait à pied à travers la circulation, ralentissant celle-ci, précise le communiqué.

Le premier policier arrivé sur les lieux a observé une femme agissant de manière erratique, grimpant sur des véhicules sur l'autoroute, tout en brandissant une arme blanche.

Le communiqué précise que le policier a tenté plusieurs fois de désamorcer la situation, mais la femme a ignoré ses tentatives et a continué son comportement erratique avec l'arme en main.

Lorsque le policier s’est approché et lui a ordonné de lâcher l’arme, la femme s’est tournée et s’est précipitée vers lui avec l’arme à la main. C’est alors que le policier a déchargé son arme à feu.

Le communiqué de l’Unité d’enquête indépendante (UEI) décrit l’incident avec une légère différence. Il indique que les agents ont informé la femme qu’elle était en état d’arrestation, mais celle-ci n’a pas obéi et a sorti une arme blanche.

La femme, âgée de 54 ans et originaire de la Municipalité rurale de North Cypress Langford, a été transportée à l’hôpital dans un état stable.

Le policier portait une caméra d’intervention, qui était activée au moment de l'incident, selon la GRC. Cette vidéo sera remise à l’UEI pour enquête.

La GRC précise qu'il s'agit probablement de la première intervention armée captée par une caméra d’intervention au Manitoba. Ces caméras ont été distribuées aux policiers de la GRC en novembre dernier.

La législation fédérale empêche la publication de la vidéo, selon un expert

La distribution des caméras d’intervention aux agents est perçue par la police fédérale comme un moyen de renforcer la confiance du public envers les policiers.

Cependant, Christopher Schneider, professeur en sociologie à l’Université de Brandon, estime que ces caméras n'augmenteront pas la transparence ni la confiance envers les policiers dans les circonstances actuelles.

Selon lui, les règles fédérales de protection de la vie privée empêchent la diffusion des vidéos.

En raison de la législation stricte sur la protection de la vie privée, qui interdit à la police de rendre publiques les images des caméras d'intervention, les Manitobains ne verront probablement pas ces vidéos, explique le professeur.

Il fait le parallèle avec les États-Unis, où ces vidéos sont parfois publiées dans certains États. Cependant, là aussi, les effets positifs sur la confiance du public envers les policiers sont limités. Cela est dû à l'incohérence des diffusions.

La police est souvent rapide à diffuser des images montrant des agents accomplissant des actions héroïques, mais elle ne publie pas les vidéos que le public souhaite réellement voir, précise Christopher Schneider.

Qui peut voir cette vidéo ?

La vidéo de l'incident sera remise à l'Unité d'enquête indépendante (UEI), qui l'utilisera pour son enquête avant de publier un rapport sur la légitimité de l'intervention armée.

Cependant, selon le professeur Schneider, l'UEI ne fournira pas de preuves à l'appui de ses conclusions. Bien qu'un juge puisse lever l'interdiction de publication pour des raisons d'intérêt public, cela n'aura pas d'impact à grande échelle.

Les personnes impliquées peuvent aussi demander l'accès à la vidéo, mais cela peut prendre plusieurs mois, une situation que le professeur considère comme injuste.

Les services de police autorisent leurs agents à visionner ces images tandis que la personne qui se trouve à l'autre bout de la caméra doit attendre.

Le professeur Schneider estime qu'une première solution simple pour améliorer le système serait de permettre l'accès des vidéos aux personnes impliquées.

Il souligne l'importance d'aligner les attentes des Canadiens avec l'utilisation des caméras d'intervention et, si ces attentes ne sont pas satisfaites, de discuter d'un éventuel changement législatif au niveau fédéral concernant la protection de la vie privée.

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