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Une nouvelle clinique de traitement des dépendances vient d’ouvrir ses portes dans le sud d’Edmonton. Elle offre un accès plus facile aux soins pour les personnes souffrant de troubles liés à la consommation de drogues ou d'alcool.
Depuis mardi, l'Addiction Healing and Recovery Clinic (AHRC) propose une approche multidisciplinaire pour répondre aux besoins complexes d’une population souvent marginalisée.
Contrairement aux établissements publics aux horaires stricts, l'AHRC se distingue par son accessibilité.
Ici, la porte est toujours ouverte. Si vous avez besoin de soins, si vous avez besoin d'aide, vous pouvez en demander et quelqu’un va vous voir et va proposer un traitement ou un suivi pour vous, explique le Dr Pierre Chue, psychiatre à Edmonton et consultant pour la clinique.

Le psychiatre Pierre Chue souligne que l'ouverture d'une clinique dans le sud d'Edmonton est stratégique. Selon lui, cela permet d'être au sein de la communauté, pour que les patients puissent accéder à un traitement plus facilement.
Photo : Radio-Canada / Eve Coté
Cette accessibilité représente un atout majeur selon le Dr Membo Kibonge, médecin de famille à la clinique. Il souligne que le problème avec les patients qui utilisent des drogues, c'est qu'ils ont perdu confiance dans le système.
La clinique est ouverte sept jours sur sept pour éliminer les obstacles qui pourraient décourager les patients de chercher de l'aide.

Inauguration de la clinique Addiction Healing and Recovery Clinic (AHRC) . De gauche à droite : Sidharth Arora, Pierre Chue, Gaurav Sharma, et Subratra Chakravarty.
Photo : Radio-Canada / Eve Coté
Le Dr Subrata Chakravarty, spécialiste en médecine de la dépendance responsable des évaluations initiales, met l'accent sur l'accueil des patients : je leur dis 'merci d'être venus', car ce n'est pas facile de franchir ces portes et de dire 'j'ai besoin d'aide'. Cela demande beaucoup de courage et de détermination.
Nos patients sont confrontés à la pauvreté, aux difficultés financières, à la criminalisation et à la stigmatisation. Les soins de santé devraient être la dernière chose dont ils doivent s'inquiéter.
Selon le Dr Brian Conway, directeur médical du Centre des maladies infectieuses de Vancouver, les cliniques spécialisées privées peuvent être efficaces dans certaines conditions : Si elles sont bien organisées, bien ciblées et que la clientèle est bien choisie. Ce sont des interventions qui sont très coûteuses d'une part, mais qui ont un grand potentiel d'aider les gens.
Une présence stratégique
L'AHRC est la deuxième clinique ouverte par les fondateurs, Gaurav Sharma et Sidharth Arora, des pharmaciens qui ont établi leur première clinique au centre-ville d'Edmonton en 2020.
Le succès de cette initiative les a encouragés à étendre leurs services.

Gaurav Sharma, pharmacien et cofondateur de l'Addiction Healing and Recovery Clinic (AHRC)
Photo : Radio-Canada / Eve Coté
Bien que décrite comme privée, tous les services sont gratuits pour les patients. Ce n'est pas privé dans le sens qu'il y a quelque chose à payer. Tout est gratuit ici, précise le Dr Chue.
Pour la plupart des patients bénéficiant d'aides sociales, les médicaments disponibles dans la pharmacie sont aussi couverts, et les médecins et infirmières sont rémunérés à l'acte, comme dans toute autre clinique.
Selon le Dr Chue, le choix d'implanter cette nouvelle clinique dans le sud de la ville répond à un besoin croissant.
C'est difficile pour beaucoup de gens de se rendre au centre-ville pour recevoir des soins, surtout pour nos patients qui ont des difficultés avec les transports.

Sidharth Arora, pharmacien et cofondateur de l'Addiction Healing and Recovery Clinic (AHRC)
Photo : Radio-Canada / Eve Coté
Une approche multidisciplinaire
La clinique AHRC se distingue par son équipe multidisciplinaire. Elle comprend des pharmaciens, des infirmières en soins avancés, des médecins de famille, des psychiatres et des spécialistes de la dépendance.
L'établissement traite de la dépendance aux opioïdes comme le fentanyl, mais aussi d'un large éventail de troubles liés à l'usage de substances. Il y a différentes dépendances qui posent problème, comme l'usage du tabac, l'alcoolisme, et d'autres substances comme la cocaïne et le crack, précise M. Arora.

Salle d'examen de la clinique Addiction Healing and Recovery Clinic (AHRC)
Photo : Radio-Canada / Eve Coté
L'équipe offre également des services complémentaires essentiels, notamment le traitement de l'hépatite C, la coordination avec les services de protection de l'enfance, le soutien pour l'aide au revenu et l'aide au logement.
D'après les informations d'Eve Coté