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Une ministre fédérale accusée de harcèlement dans un emploi antérieur

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Rebecca Chartrand, récemment nommée ministre des Affaires du Nord et de l’Arctique ainsi que ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Nord par le premier ministre Mark Carney, aurait harcelé une employée lorsqu’elle occupait un poste de direction au Red River College Polytechnic en 2019.

Mme Chartrand a été élue en avril comme députée libérale dans la circonscription de Churchill–Keewatinook Aski, dans le nord du Manitoba.

Une enquête indépendante, commandée par le collège et menée par un cabinet juridique de Winnipeg, a confirmé les allégations de harcèlement qui aurait duré plusieurs mois.

Selon des informations fournies à CBC/Radio-Canada en avril et rapportées cette semaine par le média Canadaland, Rebecca Chartrand a fait l’objet d’une enquête pour harcèlement durant les derniers mois de son mandat comme directrice de la Stratégie autochtone au sein de l’établissement postsecondaire, avant sa démission.

Des mois de guerre psychologique

Dans une plainte déposée auprès du collège en septembre 2019, en vertu de sa politique sur la discrimination et le harcèlement, une ancienne employée affirme avoir été ciblée, discréditée, intimidée et harcelée par Rebecca Chartrand durant une période de huit mois.

Selon la plainte, le harcèlement se manifestait par des menaces concernant son poste; la remise en question de son travail et de sa gestion du personnel; des ingérences dans sa carrière; des atteintes à sa réputation; une surcharge de travail; et l’imposition de délais irréalistes.

Dans une lettre datée du 19 décembre 2019, le directeur des ressources humaines du Red River College Polytechnic, Curtis Craven, a informé l’ancienne employée que les enquêteurs du cabinet juridique Rachlis Neville LLP, établi à Winnipeg, avaient jugé la plainte fondée.

 Une telle conduite pourrait raisonnablement humilier ou intimider une personne, elle a été répétée et a eu un effet durable et préjudiciable sur vous , a-t-il écrit.

Rupture autour du sondage autochtone controversé

L’ancienne employée a travaillé sous la direction de Mme Chartrand et entretenait une bonne relation avec elle jusqu’en 2019, lorsque la modification d’un sondage destiné aux étudiants autochtones a causé une rupture.

Ce sondage incluait, contre l’avis d’un consultant externe, des questions sur la consommation de drogues et d’alcool.

Le collège n’a pas précisé que ces réponses pouvaient affecter l’aide financière. Le sondage a été retiré après des plaintes, et Mme Chartrand a présenté des excuses.

Après que l’employée a déconseillé l’inclusion de ces questions, leur relation s’est détériorée, ce qui a mené à des actes de harcèlement.

 C’étaient comme des mois de guerre psychologique, a déclaré l’ancienne employée.

J’ai simplement essayé d’aller de l’avant, malgré toute la douleur et le traumatisme personnels que cela m’a causés, car cela m’a affectée tant sur le plan personnel que professionnel. Je voulais oublier tout ça et tourner la page. Mais ça ne disparaît pas.

CBC/Radio-Canada ne l’identifie pas, par crainte pour la sécurité de son emploi actuel.

Polémique sur les réseaux sociaux et répercussions politiques

Lors de la soirée électorale, un ancien résident de Churchill–Keewatinook Aski, Kyle Ross, a attiré l’attention sur ce sondage par une publication Facebook.

Mme Chartrand a ensuite supprimé une publication dans laquelle elle accusait Kyle Ross de  violence latérale, et elle a cherché à obtenir des informations sur l'endroit où il se trouvait.

 Si quelqu’un a des informations sur l’endroit où cette personne travaille ou réside, veuillez les partager publiquement, avait-elle écrit.

Le porte-parole de Mme Chartrand, Kyle Allen, a déclaré que la ministre regrettait cette publication.

 Concernant cette publication sur les réseaux sociaux, la ministre Chartrand regrette profondément le langage et le ton employés. Elle présente ses excuses sans réserve pour les propos tenus dans ce message , a-t-il affirmé dans un communiqué.

La plainte éclate après la nomination politique

L’ancienne employée qui avait déposé la plainte a quitté le collège en 2020. Elle ne comptait pas rendre l’affaire publique, mais elle a changé d’avis après la nomination de Mme Chartrand comme candidate libérale.

Se disant partisane du Parti libéral et souhaitant protéger Mark Carney, elle a tenté sans succès de contacter le parti. Elle affirme avoir voulu éviter que d’autres vivent la même expérience.

Le Parti libéral, par la voix de sa porte-parole Jenna Ghassabeh, ne commente pas le processus de sélection des candidats, mais il assure qu’il est rigoureux.

De son côté, l’ancienne employée affirme avoir contacté des médias après que Mme Chartrand a fait des commentaires publics sur son passage au collège.

Le collège a précisé qu’aucune mesure corrective supplémentaire ne serait prise, Mme Chartrand n’étant plus son employée.

Quant à Kyle Ross, ciblé dans la publication Facebook supprimée par la ministre, il a déclaré en entrevue qu’il aurait préféré recevoir des excuses directes.

Avec les informations de Bartley Kives

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