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Une « large minorité surprenante » de Manitobains soutient le séparatisme des Prairies

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La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.

Le séparatisme des Prairies gagne du terrain dans certaines régions du Manitoba, selon un nouveau sondage réalisé par Probe Research pour le compte du journal Winnipeg Free Press.

Le sondage, mené entre le 28 mai et le 10 juin, révèle qu’un Manitobain sur cinq serait prêt à voter pour que la province quitte la Confédération canadienne. Une large minorité surprenante, souligne Mary Agnes Welch, analyste de Probe Research.

Les partisans du séparatisme manitobain se trouvent majoritairement dans les régions rurales et parmi les électeurs de centre droit, selon les données de l'étude.

Celle-ci indique que 56 % des électeurs du Parti conservateur fédéral et 52 % des électeurs du Parti progressiste-conservateur du Manitoba appuieraient l’idée d’une séparation.

C’est un chiffre bien plus élevé que ce à quoi nous nous attendions. Cela illustre à quel point cette cohorte de citoyens se sent exclue du discours dominant.

Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon de 1000 adultes manitobains, avec une marge d’erreur de ±3,1 % et un niveau de confiance de 95 %.

Toujours selon l’analyste, le soutien au séparatisme est encore plus fort en Alberta et en Saskatchewan qu’au Manitoba.

Que l’Alberta ressente cela, c’est une chose. Mais le Manitoba est au centre. Nous sommes tellement centristes. Toutes les opinions canadiennes sont représentées ici, conclut Mary Agnes Welch.

Les discussions sur la séparation dans l’Ouest canadien ont repris de la vigueur après la victoire des libéraux fédéraux et de Mark Carney en avril dernier.

En Alberta, la première ministre Danielle Smith a même présenté un projet de loi visant à faciliter le déclenchement d’un référendum sur la souveraineté de la province.

Dans le reste du pays, les déclarations du président américain, appelant à faire du Canada le 51ᵉ État, ont aussi ravivé les débats sur l’indépendance nationale.

Mécontentement face à Ottawa

Le sondage mené par Probe Research révèle que, malgré un attachement toujours fort au Canada, la fierté nationale est en recul.

En juin, 60 % des Manitobains déclaraient être plus fiers d’être Canadiens qu’un an plus tôt, une proportion en baisse par rapport aux 77 % enregistrés en mars.

Une vaste majorité des répondants s’accorde à dire que les discussions sur la séparation, que ce soit au Manitoba ou en Alberta, affaiblissent le Canada.

Plus de huit personnes sur dix estiment que ces mouvements nuisent à la position du pays face aux politiques protectionnistes américaines et aux ambitions de Donald Trump.

Des griefs contre Ottawa

Le sondage met aussi en lumière une frustration palpable envers le gouvernement fédéral. Une bonne part des répondants reconnaît qu’il existe des griefs légitimes envers Ottawa.

Sur la question du gouvernement libéral fédéral, les Manitobains se montrent partagés : près de la moitié estiment qu’il est néfaste pour l’Ouest canadien, tandis qu’un peu plus de la moitié n'est pas de cet avis.

Les Manitobains sont divisés quant à savoir si un gouvernement libéral fédéral est néfaste pour l'Ouest canadien. Près de la moitié d'entre eux partagent ce sentiment et un peu plus de la moitié sont en désaccord.

Selon Mary Agnes Welch, environ deux tiers des répondants croient que l’Ouest canadien est malmené par Ottawa.

Même parmi ceux qui rejettent l’idée d’une séparation, le sentiment d’un déséquilibre persiste. Même ceux qui ne veulent pas de séparation estiment qu’il existe un désavantage à être un Canadien de l’Ouest, affirme l'analyste deProbe Research. Ce sentiment alimenterait la colère et la frustration envers le gouvernement Carney, selon elle.

Un attachement fragilisé

Malgré la montée du mécontentement, 7 Manitobains sur 10 voteraient pour rester dans le Canada, selon le sondage. Parmi eux, 6 sur 10 choisiraient de rester de façon définitive.

Toutefois, Mary Agnes Welch apporte une nuance. Je sais que c’est une majorité, mais elle est faible — surtout après ce moment récent où nous nous sommes rassemblés dans un élan de fierté nationale. Ce qui m’inquiète, c’est que ce sentiment s’est maintenant dissipé. Il n’a pas résisté. Notre attachement au pays repose sur une sorte de fragilité, conclut-elle.

Avec les informations d'Özten Shebahkeget, Kristin Annable et Karen Pauls

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