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Le réalisateur montréalais Matthew Rankin a remporté le prix de la meilleure réalisation lors de la cérémonie des prix Écrans canadiens pour son film «Une langue universelle».
La veille, cette comédie surréaliste jouée en farsi et en français a dominé les catégories cinéma, remportant cinq trophées à la cérémonie Arts cinématographiques, l’une des nombreuses cérémonies de fin de semaine récompensant le meilleur du cinéma, de la télévision et des médias numériques canadiens.
«Une langue universelle» a remporté les prix du meilleur scénario original, de la meilleure distribution des rôles ainsi que de la meilleure direction artistique et conception des décors. Le long-métrage a aussi obtenu les statuettes des meilleurs costumes et du meilleur montage.
Sur le tapis rouge précédant le spectacle, Rankin a réfléchi à la définition du contenu canadien dans un contexte de tensions politiques avec les États-Unis concernant les droits de douane et la souveraineté du pays.
«Nous traversons une période politique qui nous incite à réfléchir à ce qui représente le Canada, et idéalement, nous devrions également réfléchir à ce que cela signifiera dans le futur et à la contribution du cinéma à cet égard», a déclaré le cinéaste.
«Je considère le Canada comme un espace qui doit constamment être redéfini. Mais généralement, lorsque j’identifie quelque chose comme étant canadien, j’ai l’impression que c’est un film hollywoodien Choix du Président», a-t-il plaisanté.
Cette année, la cérémonie des Prix Écrans canadiens était animée par l’humoriste Lisa Gilroy, originaire d’Edmonton, à Toronto, clôturant une célébration de plusieurs jours du cinéma, de la télévision et des récits numériques canadiens.
Des appels à l’unité
«L’apprenti», une coproduction canadienne, irlandaise et danoise sur les premières années de la présidence américaine de Donald Trump, a remporté le prix du meilleur film.
Le film a récolté cinq prix Écrans au total, dont celui de la meilleure interprétation dans un rôle principal pour Sebastian Stan dans le rôle de Donald Trump, et celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Jeremy Strong dans le rôle de Roy Cohn.
«Notre film montre comment le jeune Donald Trump a amassé richesse et pouvoir en trouvant un immeuble délabré et en y apposant son nom», a expliqué Daniel Bekerman sur la scène du siège social de la CBC à Toronto.
«En tant que président, il fait la même chose avec l’économie; on verra bien. Mais maintenant, il veut apposer son nom sur ce pays. C’est un défi, mais un bon défi.»
Le producteur a ensuite confié être inspiré par l’essor du cinéma autochtone et queer au Canada, mais qu’il souhaitait que la communauté cinématographique indépendante du pays s’unisse.
«Face à des structures de pouvoir qui cherchent à nous réduire au silence, nous ne pouvons agir seuls. Il est temps de nous serrer les coudes, de tenir bon et de raconter des histoires avec suffisamment d’honnêteté pour bâtir un pays où la confiance est au cœur de nos préoccupations. Ainsi, dans ce monde complexe et chaotique, nous pouvons survivre et prospérer ensemble.»
La cérémonie de dimanche a été marquée par plusieurs appels au soutien du contenu local, dans un contexte de tensions entre les États-Unis et le Canada, clôturant ainsi une célébration de plusieurs jours du cinéma, de la télévision et du web canadiens.
En télé, la série de compétition de drag queens de Crave, «Canada’s Drag Race», a remporté le prix de la meilleure émission de téléréalité, portant son total de prix Écrans à huit - le plus grand nombre de prix remporté par un projet. La série a remporté plusieurs trophées lors d’un gala de l’industrie plus tôt dans la fin de semaine, dont celui de la meilleure animation.
La juge de «Canada’s Drag Race», Brooke Lynn Hytes, a remercié ses collègues drag queens en recevant le prix. «Merci d’être venus à la télévision, d’avoir partagé vos histoires et de vous être dévoilé complètement, au sens propre comme au figuré», a-t-elle lancé.
«Nous sommes tous tellement reconnaissants d’être ici et de pouvoir célébrer les personnes queers dans des espaces queers à la télévision nationale.»
La série «La loi et l’ordre Toronto: l’intention criminelle» de Citytv a remporté le prix de la meilleure série dramatique.
Cette version dérivée s’inspire de faits divers réels à Toronto, qu’il réinvente sous forme d’enquêtes fictives.
La série était en tête des nominations avec 20 nominations avant les Prix Écrans, mais a remporté trois trophées, dont celui du meilleur scénario pour une série dramatique et celui du meilleur son pour une fiction.